MAIS - Vos analystes : KONAN Constance,KAKOU Mah et KOUADIO Kouamé
Lazare
Les faits marquants de la
semaine
Quasi-stabilité des prix sauf au niveau de Séguéla et Duékoué où les prix
sont en baisse.
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
Les activités de commercialisation du maïs se poursuivent.
L'offre est en baisse avec une stabilité quasi-totale des prix.
Les localités de Korhogo et Ouangolo poursuivent le
ravitaillement des grandes métropoles du pays (Abidjan, Bouaké et Yamoussoukro)
ainsi que des zones de faible production. Ouangolo demeure le premier pôle de
ravitaillement avec 28 chargements écoulés cette semaine. Toutefois il faut
noter une baisse de l'activité commerciale dans cette localité avec 04
chargements de moins éccoulés cette semaine par rapport à la semaine dernière.
Les prix sont par ailleurs restés stables à Korhogo et à Ouangolo.
Les zones de productions intermédiaires comme Séguéla, Daloa,
Bondoukou, Duékoué, Man et Odiénné continuent de s'auto-ravitailler. L'offre et
la demande s'équilibrent dans ces zones à l'exception de Séguéla où l'offre
enregistre une légère hausse. Cette hausse de l'offre dans cette localité est
due à un ravitaillement des commerçants à partir des zones réculées de Kani et
Sifié où des stocks sont encore disponibles. Par conséquent, on note une baisse
des prix de 30 FCFA/kg au niveau bord champ et de 40 FCFA/kg au niveau des prix
de gros. Et il en est de même pour le prix de gros à Duékoué qui a baissé de 50
FCFA/kg. Par ailleurs le nouveau maïs sec de cette année est disponible
bord-champ à Bondoukou comme à Gagnoa mais en faible quantité. Cette situation
pousse les producteurs de Bondoukou disposant encore des stocks de maïs de
l'année dernière à les vendre.
Abidjan, Yamoussoukro et Bouaké continuent d’être ravitaillés
par les localités du Nord du pays, pricipalement par Ouangolo. Bouna est
également ravitaillé par les zones de grande production, bien que l’intensité
de la commercialisation y soit faible. Par ailleurs la qualité est toujours
mauvaise à Bouaké, et l'absence de pluies se poursuit à Yamoussoukro
compromettant les récoltes du premier cycle.
Tendance: La demande nationale continuera de croître d'ici la fin du
Carême musulman. L'offre quant à elle
continuera de baisser. Cette situation devrait faire monter le niveau des prix
ou le maintenir stable.
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