OIGNON - Vos analystes : KONAN Constance,
COULIBALY Djibril, KOUAKOU Kouassi Léopold
Les
faits marquants de la semaine
OIGNON : Bonne disponibilité
de l’oignon sur les marchés ivoiriens
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire
au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix
élevés)
Contrairement à la semaine précédente
qui a vu les commerçants faire d'importants approvisionnements et la demande
devenir de plus en plus forte, cette semaine le marché de l'oignon en Côte
d'ivoire est plus calme. On remarque que le niveau des stocks chez les
grossistes a diminué. Toutefois, les prix sur les marchés sont généralement
restés stables.
La fin de la campagne de l’oignon du Burkina Faso tant
annoncée est en ce moment observée par son absence sur les marchés de
Bondoukou, Korhogo, Odienné, Abidjan, Gagnoa et Bouaflé. En dehors de Bouaké et
Man qui enregistrent une légère hausse de 5 à 10 FCFA/Kg, les prix de gros sont
restés stables sur les autres marchés avec des niveau de stocks en baisse et
une demande plutôt bonne.
L’oignon du Niger a une très bonne présence sur l'ensemble
des marchés sauf à Bouna, Duekoué, Man et Ouangolodougou où il est absent.
Cette variété a connu une baisse de 10 et 20 FCFA/Kg sur le prix de gros
respectivement à Abidjan et Dimbokro. Par contre, à Korhogo, elle affiche une
hausse de 25 FCFA/Kg. Hormis ces quelques évolutions, les prix de cette variété
sont restés stables dans l'ensemble.
Certains producteurs de l’oignon
local commencent à profiter de la hausse des prix. En effet, ceux détenant
encore leurs productions ont pu vendre cette semaine à 500 FCFA/Kg au niveau
bord-champ dans des localités d’Odienné. Cependant, à Korhogo et Ouangolodougou,
ses prix sont restés stables avec une baisse considérable des stocks après les
ventes de la semaine dernière.
L'oignon en provenance de la Hollande
est présent sur la quasi-totalité des marchés mais en très faible quantité. Il
est absent cette semaine à Bouaké, Bondoukou, Dimbokro, Ouangolodougou et
Yamoussoukro.Il se négocie au gros entre 250 et 500
FCFA/Kg le marché ivoirien. En Hollande, les récoltes se
poursuivent et les prix pratiqués sont à un niveau élevé par rapport à la
campagne précédente. Cependant, le prix baisse au fur à mesure que les stocks
grossissent. De grandes commandes en provenance de l’Afrique ne sont pas
attendu dans le court terme.
Après son apparution la semaine
dernière sur le marché de Bondoukou, l’oignon en provenance du Maroc est
présent cette semaine sur le marché de Korhogo. Prix de gros: 375 à 400 FCFA/Kg.
Tendance:
La fin des récoltes
en Côte d’Ivoire et au Burkina et le niveau de prix élevé de l’oignon de
Hollande au niveau international devraient réduire à court terme les disponibilités avec pour conséquence la hausse des prix.
Les
faits marquants de la semaine
AUBERGINE : Bonne
disponibilité du n’drowa sur l’ensemble des marchés
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire
au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)
Le niveau d’approvisionnement général s’est
amélioré en Côte d’Ivoire. Les marchés sont suffisamment approvisionnés .Toutes fois le nombre de
villes ayant un bon niveau d’approvisionnement a baissé.
La ville d’Abidjan a une bonne présence en n’drowa.
La production locale et celle des autres contrées approvisionnent les marchés.
Les prix de gros sont restés stables au détriment de ceux du détail qui ont
subi une légère baisse de -10 à 11 F CFA/Kg.
Bouaflé a un bon niveau d’approvisionnement et le
plus bas prix en gros (33 F CFA /Kg) comme en détail (109 F CFA/Kg). Cette tendance baissière est le fait qu’elle soit une grande zone productrice. L’offre étant très
élevée et la demande est quasi
inexistence .Presque tous les agriculteurs font de la production de ce
maraicher. Le prix de gros enregistre une baisse de - 14 F CFA/Kg et celui du
détail 11-26 F CFA/Kg.
Odienné, Man, Agnibilékrou et Abengourou ont une bonne couverture du produit sur leurs
marchés. Leurs prix de gros sont en dessous de 100 F CFA/Kg. L’offre est
largement suffisante et la demande moyenne ou faible selon les localités.
Les autres localités ont un niveau
d’approvisionnement moyen avec des marchés couverts régulièrement. Korhogo
connait un impressionnant approvisionnement avec une demande moyenne qui
naturellement provoque une baisse des prix remarquable. Pour les prix de gros (-105 F CFA/Kg) et détail (-50
CFA/Kg).
Yamoussoukro a rehaussé sa production. Elle s’est
améliorée grâce au retour des pluies. Cela a favorisé seulement la baisse du
prix de gros de 100 F CFA/Kg. Quant au prix de détail la hausse
est de 229-231 F CFA/Kg.
A Dimbokro la demande s’améliore progressivement
.Les commerçantes s’approvisionnent dans les localités de Bongouanou et de
Tiémélékro.
Bouna a une faible présence du n’drowa .L’aridité
du sol et la faible présence des précipitations ne favorisent pas la
production.
L’aubergine violette est moyenne sur les marchés
avec un écoulement lent.
Tendance :
Possible poursuite de la tendance baissière des prix à cause de la progression
l’offre.
Les
faits marquants de la semaine
GOMBO : Bonne
couverture des marchés
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire
au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix
élevés)
Depuis
des semaines, c’est la récolte dans les zones de production. Dans toutes les
régions du pays, les marchés sont garnis en gombo.
La
courte durée de conservation de ce légume oblige les producteurs à effectuer
les transactions commerciales dès la récolte. Dès lors, en détention du gombo,
les commerçants procèdent immédiatement
à la distribution du gombo dans les brefs délais afin de réduire les
pertes post-récolte.
En
effet, deux jours après la récolte, le gombo « hiré » commence à
durcir ; il n’est plus apprécié par les consommateurs et devient
difficilement commercialisable. Par conséquent, le producteur et/ou commerçant
détenteur d’un tel produit subi des pertes.
Cette
semaine, sur l’étendue du territoire, les marchés sont bien ou moyennement ravitaillés
en gombo. Par ailleurs, comparativement à la semaine dernière, le marché du
gombo présente trois tendances cette semaine :
·
Le
niveau d’approvisionnement est constant et les prix sont restés inchangés sur
les marchés d’Abengourou et de Gagnoa.
·
L’offre
s’est améliorée et les marchés sont assidument ravitaillés par les récoltes des
sites de productions .De ce fait, les prix ont chuté. C’est le cas des zones d’Agnibilekrou, Duékoué , Dimbokro. Ces
localités alimentent d’autres régions en gombo.
·
Bien
que le niveau d’approvisionnement soit satisfaisant, l’offre est en régression
et concoure à la hausse des prix à Abibjan, Daloa, Yamoussoukro, Man et
Bouaflé.
Tendance : les prix pourraient se stabiliser ou baisser les semaines à venir à condition que l’offre
progresse.
Les
faits marquants de la semaine
PIMENT : Représentation
satisfaisante du piment local
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire
au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix
élevés)
A la faveur des pluies,
l’offre en piment local satisfait aux besoins des consommateurs. Les récoltes
sont en cours dans les zones de production.
Régulièrement, les
grossistes effectuent les achats sur les sites de production et font la
distribution sur les marchés desdites localités ou les acheminent vers les
grandes zones de consommation.
A l’exception de
Yamoussoukro et Bouna qui sont faiblement approvisionnés, le piment local est moyennement et bien
représenté dans les autres zones du
pays.
A Abidjan, l’offre des
autres régions continue de soutenir la production locale. La disponibilité est
moyenne. Mais cette semaine, la fourniture en piment frais est en légère baisse. Le piment ordinaire domine
toujours le marché quand le « sent bon » demeure en faible quantité
avec des prix toujours excessifs. Ce piment « sent bon » a un parfum
agréable qui améliore la senteur des repas.
Concernant les prix, en
gros, les moins élevés sont pratiqués à Abengourou, Man et Tanda où ils
n’excèdent pas 200 F CFA/kg.
Pour les prix les plus
élevés, en gros comme en détail, ils sont constatés à Bouna en raison de la
faible disponibilité du produit.
Les
faits marquants de la semaine
TOMATE : offre
moyenne dans l’ensemble
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire
au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix
élevés)
Au plan national, la récolte de la tomate « Sodefel »
est en cours dans l’ensemble des zone de production à la faveur du retour des
pluies.
Aussi, les différentes localités productrices doivent-elles cet
honneur à des villages producteurs où la culture de tomate est devenue une
culture de rente au même titre que le café et le cacao ou l’hévéa. C’est le cas
de Zatta à Yamoussoukro ; Sankakouadiokro à Abengourou ;
Broukro et Essikro à Tanda ; Téfrodougou et Flaké à Bondoukou.
S’agissant des prix, cette semaine est marquée par la continuation
de la tendance à la baisse dans la plupart des villes avec pour exception,
Bondoukou, Daloa où cette semaine, les prix ont grimpé.
Les prix oscillent dans l’intervalle suivant :
·
Des prix de gros qui sont
de 250 à 800 sauf à Odienné où il est paradoxalement bas (167F) bien que les
prix de détail soient très élevés (667 à 1000F).
·
Les prix de détail de l’ordre de 700 à 1000 dans les grands
centres urbains de consommation tels que Abidjan, San pédro, Korhogo, Gagnoa et
Daloa.
L’écart entre les prix minimum et maximum du bord-champ s’est
resserré dans l’intervalle 250-438F CFA/kg alors qu’il a gardé la même
amplitude pour les prix de gros et de détail.
Dans l’ensemble des localités ayant connu des chutes de prix comme
c’est le cas pour Korhogo, Bouna, Séguéla, Gagnoa, la baisse est comprise entre
25 et 100F.
Un autre fait marquant cette semaine est l’approvisionnement de la
ville de San pédro par Abidjan. Les producteurs de Yamoussoukro et de Bouaké
gagneraient à explorer la possibilité de travailler avec les commerçants de
cette ville balnéaire.
Tendance
Les
prix pourraient se stabiliser ou baisser si l’offre progresse.
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