Logo OCPV

Logo OCPV

vendredi 5 février 2016

Bulletin sur le marché des Légumes en Côte d’Ivoire N°116 du 05 Février 2016



OIGNON - Vos analystes : KONAN Constance, COULIBALY Djibril, KOUAKOU Kouassi Léopold
Les faits marquants de la semaine
- Hausse des niveaux de stocks et baisse des prix de l’oignon de la sous-région sur les marchés.

Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)



L’offre de l’oignon de la sous-région continue de s’accroître pendant que celle de l’oignon de Hollande reste généralement stable. Face à cette bonne disponibilité en oignon, la stabilité de la demande favorise une baisse des prix  sur la majorité des marchés du pays.

Les marchés sont moyennement approvisionnés en oignon de la Hollande cette semaine du fait de l’arrivée massive de la variété de la sous-région. A Abidjan, les prix de gros de cette variété ont baissé de 40 FCFA/kg. Suivant cette tendance, certains marchés ont vu les prix de gros de la variété Hollande baisser. Ainsi,  on note une baisse des prix de gros de 20 FCFA/kg à Korhogo, de 40 FCFA/kg à Bouaké, et de 60 FCFA/kg à Ouangolodougou. Quant à Yamoussoukro où la variété de la Hollande est plus présente, une hausse de 40 FCFA/Kg de ses prix est à noter. Les autres marchés affichent une stabilité autour de 320 à 520 FCFA/Kg.
L’oignon du Magreb quant à lui commence de plus en plus à se retirer du marché pour laisser place à celui de la sous-région. Il est pratiquement absent à Abidjan, zone d’approvisionnement.  Seuls les marchés de Bouaké et d’Abengourou affichent encore quelques quantités de celui en provenance de la Tunisie. Il se négocie sur ces marchés en gros entre 400 et 440 FCFA/Kg.

Les approvisionnements en oignon de la sous-région (Burkina Faso et Niger) en récolte, se poursuivent intensément. Les commerçants privilégient la constitution de stocks en cette variété, plus demandée par les consommateurs. La  forte disponibilité chez les commerçants a favorisé une baisse quasi-générale de ses prix sur les marchés visités.  Ces baisses ont atteint  100 FCFA à Korhogo et au moins 170 FCFA/kg à Abengourou à tous les niveaux. Les marchés de Ouangolodougou, San Pedro, Bouaké et Abidjan affichent quant à eux des baisses allant de 20 à 60 FCFA/kg au niveau des prix de gros pour les variétés du Burkina Faso et du Niger. Seul Séguéla présente une hausse de 50 FCFA/Kg au niveau de la variété du Niger.

Dans l’ensemble, l’oignon de la sous-région se négocie en gros entre 290 et 550 FCFA/Kg contre 335 et 650 FCFA/Kg la semaine dernière.

Tendance:
Face à une demande stable, le renforcement continu de l’offre en oignon et plus particulièrement en variété de la sous-région pourrait encore faire baisser sensiblement les prix à court terme puis les maintenir stables.



PIMENT FRAIS LOCAL- Vos analystes : Constance KONAN, Louis Goly ZOGBE, KAKOU Mah
Les faits marquants de la semaine
- Baisse du niveau des approvisionnements de piment frais local et hausse des prix dans l'ensemble.

Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)

Le niveau d’approvisionnement des marchés de vivriers de la Côte d'Ivoire en piment frais local a encore baissé. Ainsi, les prix de ce produit ont dans l'ensemble augmenté cette semaine. 

En effet, comme la semaine passée, le niveau de l'offre de piment frais local sur la plupart des marchés est resté faible et a même baissé. Les prix de ce produit ont donc augmenté dans plusieurs localités. Les hausses de prix de piment frais local sont comprises entre 10 et 1 050 FCFA/KG pour les prix de gros et entre 5 et 1 300 FCFA/KG pour les prix de détail. C’est bien le cas à Abidjan où les approvisionnements en piment frais local provenant principalement de Korhogo et du Burkina Faso ont baissé par rapport à la semaine passée. De ce fait, les prix de ce produit ont augmenté de 65 FCFA/KG au niveau des prix de gros sur les marchés de ladite ville.
Les plus fortes hausses de prix ont été enregistrées à Bondoukou qui passe de la zone ou le prix était le plus bas à la zone où le prix est le plus élevé cette semaine en piment frais.

De manière singulière, certaines localités présentent une baisse des niveaux de prix par rapport à la semaine dernière. En effet, grâce à sa production locale, on note un bon niveau des approvisionnements en piment frais à Ouangolodougou. Cette situation a contribué à faire baisser les niveaux de prix de détail d’au moins 500 FCFA/kg. Cela implique que les tas de détail sont beaucoup plus fournis que la semaine dernière dans cette localité. La localité de Duékoué, du fait d’un bon approvisionnement depuis Man, a également vu ses prix de gros baisser de 250 FCFA/kg.

En revanche, à Bouna et Daloa, tous les prix de piment frais sont demeurés stables car l'offre et la demande s'équilibrent dans ces localités.
On note que les zones de production de piment frais qui ravitaillent actuellement les marchés de la Côte d'Ivoire sont essentiellement Man, Ferkessédougou, Korhogo et le Burkina Faso.

Tendance : Les prix devraient avoir tendance à augmenter les semaines à venir en raison de la saison sèche qui continue de réduire l'offre. Dans les zones où la production locale est encore bonne, les prix devraient rester stables. 



TOMATE SODEFEL- Vos analystes : KAKOU Mah, OHOUSSAN Eric, YRE Antoinette
Les faits marquants de la semaine
- L’offre de tomate fraîche est abondante sur l’ensemble des marchés mais est en baisse
à Man et à Bondoukou.


Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)


Au plan national, malgré la sécheresse due à l’harmattan qui bat son plein, la grande majorité des marchés du pays continuent à être suffisamment approvisionnée en tomate fraiche et les prix continuent de baisser.
La tomate du Burkina Faso continue d’arriver en grande quantité sur le marché abidjanais mais aussi sur celui d’Ouangolodougou, contribuant significativement à la baisse des prix de détail qui sont cette semaine inférieurs à 500 FCFA/kg dans ces deux localités. 
Outre le Burkina Faso qui, en cette période de février à mars de chaque année, est l’un des plus grands pourvoyeurs des marchés nationaux en tomate, cette semaine les zones de production nationales qui ont acheminées du produit vers d’autres marchés sont les suivantes :
·         Touba et Ferkessédougou dans le Nord respectivement pour les marchés d’Odienné et Korhogo.
·         Bouaké et Yamoussoukro pour la localité d’Ouangolodougou et les marchés d’Abidjan
·         Man pour les marchés de Duékoué.
Dans la partie Est du pays, les marchés sont moyennement approvisionnés et les prix demeurent toujours élevés à Bouna qui pratique les prix bord-champ (400 à 450F/kg), de gros (500 à 600F/kg) et de détail (650-700 FCFA/kg) les plus élevés au niveau des marchés visités. A Bondoukou, les stocks de tomate sont en baisse.

A San Pedro, les approvisionnements des marchés se font à partir d’Abidjan comme ce fut le cas les deux semaines écoulées. La demande en tomate est forte bien que les approvisionnements soient moyens. Cette situation explique la hausse des prix de détail bien que ceux de la vente en gros aient baissé.
Dans le centre du pays, Yamoussoukro et Bouaké connaissent un regain d’activité sur leurs marchés respectifs. L’offre est abondante sur ces marchés et à Yamoussoukro, les prix ont augmenté de près de 100F/kg. On note que la tomate du Burkina Faso n’est pas assez présente sur le marché de Yamoussoukro cette semaine.

Dans l’Ouest du pays, l’offre est moyenne et en baisse. Les prix ont augmenté à Man. Par contre, Duékoué, localité qui s’approvisionne à Man en tomate fraiche, a vu ses prix baisser cette semaine.

A Abidjan, l’offre est très abondante grâce aux arrivages de tomates des zones de production nationale que sont Bouaké et Yamoussoukro ainsi que du Burkina Faso. Les marchés sont suffisamment approvisionnés et l’offre est suffisante pour permettre des livraisons sur les marchés de San Pedro.

Tendance :
L’arrivée de la tomate du Burkina  Faso sur les marchés et l’entrée en production de la tomate de contre saison, contribueront à augmenter l’offre. Il faut donc s’attendre à des baisses de prix car les producteurs semblent maîtriser la production en période d’harmattan et de sécheresse.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire