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vendredi 21 février 2014

Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°14 du 19 Février 2014






le marché de l’oignon en Côte d’ivoire


Cette semaine encore, le marché de l’oignon en Côte d’Ivoire est resté assez calme, les activités sont moins mouvementées avec une nette disponibilité de l’oignon du Burkina sur les marchés. L’oignon de la Hollande, qui était déjà moins présent, disparait progressivement dans le commerce. Les prix de gros comme de détail demeurent stables.



L’oignon du Burkina approvisionne tous les marchés. Les prix de gros varient entre 250 et 375 FCFA/kg. Les prix les plus élevés sont rencontrés dans le Zanzan, zone particulièrement enclavée.



Sur plusieurs marchés, l’oignon du Niger est absent même sur les marchés de gros de Bouaké et de Korhogo. Les quelques rares marchés qui en disposent, utilisent les derniers stocks dont le prix s’aligne en général sur celui du Burkina.



L’oignon de Hollande, lui aussi, est moins présent sur le marché. Le prix de gros varie entre 200 et 300 FCFA/kg. Les faibles stocks existants continuent de s’amenuiser, et les oignons de mauvaise qualité sont à présent moins rencontrés. A Abidjan, cet oignon se fait de moins en moins disponible même au port.



La hausse de l’échalote du Mali se maintient cette semaine. Au Nord comme au Centre, où elle se vend, le prix de gros est le même, supérieur à 300 FCFA/kg.



En plus, de la production de Tengrela (Savanes), l’oignon de Nassian (Zanzan) fait son entrée sur le marché ivoirien. Ces faibles stocks se vendent respectivement sur les marchés de Daloa et de Nassian. Le violet de Galmi ivoirien se vend au même prix que celui du Burkina. Ces productions devaient s’intensifier et être plus présentes sur les marchés au cours des prochaines semaines.



Cette semaine, les prix sont restés relativement stables à l’exception de l’oignon du Burkina qui a connu une légère hausse en raison d’une diminution des arrivages. 






le marché de l’oignon en Afrique de l’Ouest



Au Mali, le marché est bien approvisionné. Des récoltes précoces de certaines zones de production commencent à étoffer davantage les stocks existants. L’oignon se négocie au plus respectivement à 210 FCFA/kg et265 FCFA/kg dans les zones de production et dans celles ayant dépassé leurs pics de production. Le marché devrait rester stable.



Au Burkina-Faso, la baisse des stocks des zones de production a entrainé une légère hausse des prix. Les prix de gros s’établissent à présent à plus de 200 FCFA/kg. Cette hausse des prix du Burkina qui débute se fait déjà sentir sur les prix des pays importateurs comme la Côte d’Ivoire.



Au Sénégal, la situation est stable, les prix également. Les restrictions sur les importations de l’oignon hollandais a causé une baisse des stocks. Les oignons locaux ne sont pas encore véritablement présents sur le marché.


le marché international de l’oignon



Le marché international reste toujours stable. Les baisses d’exportation se font ressenties à présent dans les pays importateurs.



La synthèse des analystes



Le marché de l’oignon demeure stable pour cette semaine mais un début de changement se fait sentir. Il semble que les prix de l’oignon ont atteint un palier et commencent à remonter légèrement même si l’arrivée des récoltes locales devrait continuer de maintenir des prix modérés un bon moment encore.



Les disponibilités des différentes qualités divergent. L’oignon du Burkina approvisionne bien les marchés, toutefois, la baisse de cette offre pourrait fragiliser le marché ivoirien vu que les stocks du Niger et de la Hollande sont à leur épuisement.



Une légère hausse des prix devrait alors se faire sentir les jours avenirs.



L’oignon du Niger et les échalotes du Mali seront très probablement davantage sollicités pour satisfaire la demande locale.


Sur l’ensemble des marchés, les prix devraient rester stables mais se recentrer progressivement sur le haut de la fourchette de prix actuellement pratiqué à savoir autour de 300 à 350 FCFA/kg en gros.


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Bulletin sur le Marché du Maïs en Côte d'Ivoire N°14 du 19 Février 2014






le marché du maïs en Côte d’ivoire

Depuis plusieurs semaines, le marché du maïs est resté très timide sur tous les marchés de la Côte d'Ivoire. Cette semaine, de légers mouvements de marché sont observés dans certaines zones notamment celle de Bouna. Cette partie du pays a bénéficié d’un énorme approvisionnement par les commerçants qui se sont mobilisés pour pallier la pénurie de maïs observée ces dernières semaines.

Cette augmentation du niveau des stocks n’a pas eu un effet significatif sur le prix du maïs qui est resté stable. Néanmoins, Bouna demeure la zone où le prix du maïs est le plus élevé en Côte d'Ivoire. Les districts du Woroba et des Savanes présentent les prix les plus bas du pays depuis plusieurs semaines.

Le niveau des stocks est caractérisé par de grosses réserves réalisées par les producteurs et les commerçants dans l’attente de meilleurs prix. Par ailleurs, les stocks sont estimés en baisse par rapport à la semaine passée du fait des quelques ventes effectuées au cours de la semaine. Ces ventes ont lieu alors que les récoltes sont quasiment terminées.
 

le marché du maïs en Afrique de l’Ouest
La situation du marché de la sous-région est un peu plus enthousiaste que celle de la semaine passée avec une légère hausse du prix au Mali et au Burkina. Les stocks sont très bien fournis tant chez les producteurs que chez les commerçants.
Au Sénégal aussi, la situation continue d’évoluer avec une tendance haussière des prix sur le marché du maïs.

le marché international du maïs
Sur le marché international, les échanges continuent leur tendance haussière grâce à de bonnes ventes réalisées par les Etats-Unis qui arrivent progressivement à faire diminuer leurs énormes stocks de maïs.
Le marché du maïs est très timide avec de très faibles ventes sur les marchés de la Côte d'Ivoire. La situation du marché du maïs en Afrique de l’ouest ne permet pas encore un commerce transfrontalier financièrement rentable


La synthèse des analystes 

Aussi, les industriels et les commerçants ont à présent de très bonnes réserves de maïs et certains commerçants préfèrent s’orienter vers l’achat de la noix de cajou et délaisser le commerce du maïs beaucoup moins lucratif. Si l’on prend en compte le fait que le maïs est vendu pour des besoins d’argent et que l’anacarde est l’une des principales sources de revenu des producteurs, on pourrait prévoir un ralentissement plus accentué de la commercialisation du maïs.




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