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vendredi 26 février 2016

Bulletin sur le marché du Maïs en Côte d’Ivoire N°119 du 26 Février 2016



MAIS - Vos analystes : KONAN Constance,KAKOU Mah et KOUADIO Kouamé Lazare
Les faits marquants de la semaine
- Quasi-stabilité des prix au plan national sauf à Odienné et Séguéla où ils sont en légère hausse.

Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)


Le début de la campagne de commercialisation de la noix de cajou poursuit son influence sur les échanges au niveau du maïs. Dans l’ensemble, les prix demeurent stables.

Précisement dans le district des Savanes les prix sont restés stables. Ouangolodougou affiche des prix bord-champ les plus bas au plan national (90 FCFA/kg). On y observe la même intensité au niveau des échanges que la semaine précédente. La région continue d'approvisionner les autres région du pays ainsi que le BurkinaFaso. A Korhogo par contre, l'offre reste disponible mais la demande est faible car les acheteurs sont plus focalisés sur les achats de noix de cajou.

Dans les zones intermédiaires de production, précisement à Séguéla, les grossistes de maïs concentrent désormais leurs efforts pour les achats de noix de cajou. Ce retrait progressif ralenti les approvisionnements rendant l'offre et la demande stable. A Odienné par contre, le marché est bien approvisionné rehaussant le niveau de l'offre qui est désormais supérieure à la demande. A Bondoukou c'est la demande qui connait une légère hausse avec une stabilité de l'offre.

A Bouaké, les grossistes du maïs se retirent progressivement de la filière au profit des achats de noix de cajou. Cela s’explique par les coûts de transport désormais élevés réduisant leurs marges bénéficiaires. Au niveau de Bouna, les producteurs conservente leur récolte.

Cette semaine, des changements significatifs au niveau des prix n’ont pas été relevés. L’offre et la demande sont de manière générale équilibrées.

Tendances: On devrait assiter à court terme à une stabilité des prix et aller vers une légère hausse à moyen terme du fait de l’absence d’intérêt pour le maïs en cette prériode de commercialisation de la noix de cajou.

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