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vendredi 12 février 2016

Bulletin sur le marché du Maïs en Côte d’Ivoire N°117 du 12 Février 2016



MAIS - Vos analystes : KONAN Constance,KAKOU Mah et KOUADIO Kouamé Lazare
Les faits marquants de la semaine
- Stabilité des prix sur l'ensemble du territoire

Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)
 
La stabilité des prix du maïs se poursuit encore cette semaine avec une bonne disponibilité au plan national.

En effet, le district des Savanes, grande zone de production,  dispose d’une bonne disponibilité du maïs. Précisement à Korhogo, le niveau de commercialisation est stable avec une satisfaction de la demande. A Ouangolodougou, le flux de chargement se poursuit même s’il est en baisse cette semaine. Les prix sont stables encore cette semaine dans la zone.

Dans les zones intermédiaires de production, l'offre a fluctué différemment.
A Séguéla, elle est importante bord-champ mais le manque de financement des grossistes a stabilisé les échanges. Néanmoins, des chargements ont été écoulés sur Abidjan. Les prix y sont resté stables.
A Odiénné, le niveau des échanges est faible. Les approvisionnements se sont améliorés rehaussant le niveau de l'offre. Malgré le faible niveau de la demande, les prix bord champ et de gros sont en hausse de 5 FCF/kg et les prix de détail de 50 FCFA/kg par endroit.
A Bondoukou par contre, la demande augmente pendant que l’offre est faible. Les prix y sont stables. 
Dans les grandes zones de consommation, on note un bon niveau d’approvisionnement. Ainsi les marchés de Bouaké sont bien fournis à partir des localités voisines. La commercialisation est intense et cette intensité se justifie également par la pression que les commerçants ont de liberer les magasins en vue d’acceuillir la noix de cajou. Malgré cette freinésie, les prix ont baissé par endroit de 5 FCFA/kg du fait de l’importance de l’offre.

Tendances: A court terme, les échanges devraient connaitre une légère baisse avec des prix stables du fait de la campagne de commercialisation de la noix de cajou. Cependant, à moyen terme, avec l’approche de la fête de Pâque, la demande devrait se raviver et engendrer une légère hausse de prix.

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