MAIS - Vos analystes : KONAN Constance,KAKOU Mah et KOUADIO Kouamé
Lazare
Les faits marquants de la
semaine
- Intensification des activités commerciales à Ouangolodougou ;
- Début des semis dans le Nord du Pays.
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
Les activités de commercialisation du
maïs poursuivent leurs élans avec pour zone d’approvisionnement le Nord et plus
précisement Ouangolodougou.
A Korhogo, les commerçants tout comme
les producteurs disposent toujours de stocks de niveau satisfaisant. Cependant,
la demande est timide et se limite au niveau local. Cette situation a maintenu
les prix bord-champde100 FCFA/kg et les prix de gros de 120 FCFA/kg comme les
plus bas auniveau national.
A Ouangolo, le niveau des échanges a
plus que doublé par rapport à la semaine dernière. 44 chargements ont été
écoulés cette semaine contre 19 chargements la semaine dernière. Abidjan a reçu
le plus grand nombre de chargements (33) suivis d'Agnibilékro (6), du Sénégal
(3), de Bouaké (2), de Yamoussoukro (2) et du Mali (1). L’offre s'est accrue et
continuera de s'accroitre parce qu'avec le début des semis dans la région, les
producteurs vendent pour financer leurs travaux agricoles. Cette forte
disponibilité pour satisfaire une demande importante a eu pour conséquence une
hausse des prix bord-champ de 15 FCFA/kg et de gros de 5 à 10 FCFA/kg.
En dehors de ces deux grandes zones
de production et de commercialisation, la situation du marché reste timide,
soit par déficit d’approvisionnement ou de la faible demande.
A Séguéla, il y a une faible
disponibilité du maïs bord-champ comme en ville. Les achats se limitent aux
ménages et aux éléveurs locaux. Les prix de gros ont connu une légère hausse de
5 FCFA/kg. Une faible disponibilité est aussi perceptible à Odienné du fait de
la retention des commerçants qui ont constitué de grands stocks qu’ils espèrent
vendre plus cher prochainement.
A Bondoukou et Bouaké, les zones
d’approvisionnement sont de plus en plus éloignées. Malgré cette situation, la
demande est satisfaite à Bondoukou et le maïs frais reste disponible. A Bouaké
par contre, les échanges sont moindre, mais l’éloignement des zones
d’approvionnement a conduit à une hausse de 10 FCFA/kg du prix de gros.
A Bouna, les approvisionnements sont
rares et les stocks ont considérablement baissé bord-champ comme en ville dans
les magasins des grossistes.
Tendances: La demande
nationale reste toujours supérieure à l'offre. Ouangolo reste pratiquement la
seule zone de ravitaillemnt. Les prix pourront donc connaitre une hausse dans les semaines à venir.
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