MAIS -
Les faits marquants de la
semaine
- Quasi-stabilité des prix au niveau national sauf à Bouna, Yamoussoukro et Odienné qui enregistrent
une légère hausse des prix de gros
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
Les activités de commercialisation du maïs se poursuivent lentement.
A Korhogo, les prix sont restés stables et les activités
commerciales ont très peu évolué. Cette situation est due à la demande qui est
faible. Pourtant il y a une bonne disponibilité du maïs aussi bien chez les
producteurs que chez les commerçants en ville.
A Ouangolo, le niveau des échanges continue de baisser. On
note 25 chargements écoulés en dehors de la ville cette semaine contre 37 la
semaine dernière. Sur les 25 chargements, 18 sont allés en direction d'Abidjan,
4 à Agnibilékrou, 1 à Bouaké, 1 à Yamoussoukro et 1 au Mali. Les prix sont
restés stables.
A Séguéla, le maïs reste toujours très recherché et les
commerçants sont prêts à parcourir de longues distances pour s'approvisionner
même pour de petites quantités. Les prix sont cependant restés stables.
A Odiénné, les prix de gros ont connu une légère hausse chez
certains commerçants, passant de 130 à 135 FCFA/kg. Cette hausse est due à
l’augmentation de la demande par rapport à l’offre qui reste faible.
A Yamoussoukro, les récoltes du maïs du premier cycle de cette
année ont commencé, mais les quantités commercialisées sont encore petites. Les
prix sont restés généralement stables.
A Bondoukou, le marché est moyennement approvisionné et les
prix sont restés stables. Les approvisionnements se font depuis Korhogo et le
département de Koun-Fao.
A Bouna les prix de gros ont connu une légère hausse
contrairement aux prix de détail et bord-hamp qui sont restés stables. Les
commerçants s'approvisionnent depuis Ferkéssédougou, rehaussant le niveau de l'offre qui reste
insuffisante pour les besoins alimentaires des ménages locaux.
Tendances: La demande nationale sera toujours en hausse avec le début du carême musulman où le maïs entre dans la confection des plats comme la bouillie et le « Tô ». L'offre quant à elle continuera de baisser. Cette situation devrait provoquer une légère hausse des prix au niveau national.
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