OIGNON - Vos
analystes : KONAN Constance,
COULIBALY Djibril, KOUAKOU Kouassi Léopold
Les faits marquants de la
semaine
OIGNON :
Dominance de
l’oignon du Niger sur les marchés
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
L’oignon de la sous-région est
toujours présent en quantités impressionnantes avec une dominance de l’oignon
du Niger.
Bien que la campagne commerciale de l’oignon du Burkina Faso chemine vers
sa fin, quelques camions ont encore déchargés chez certains commerçants.
Néammoins, de manière générale le niveau des stocks continuent de baisser. La
demande étant plutôt timide, les prix de gros sont restés stables sur la
majorité des marchés (240 à 335 FCFA/Kg). A Bouaké et Abidjan ont
enregistré une légère baisse de 10
FCFA/Kg.
L’oignon du Niger quant à lui est
toujours bien présent sur les marchés. La faible demande a contribué à
stabiliser les prix, ils sont maintenant entre 240 et 400 FCFA/Kg en
gros.
La fin de la campagne commerciale de l’oignon du Burkina Faso
pousse certains commerçants vers la
variété locale. En plus, la pression des pertes dues à la pourriture oblige
les producteurs à céder de plus en plus leur produit. L’oignon produit
localement est donc très visible dans la région du Tchologo, où sa
commercialisation est assez intense, affichant un prix bord champ de 240
FCFA/kg. Cette variété a considérablement baissé en disponibilité dans
certaines zones particulièrement dans la région de la Bagoué.
Le niveau de stock de l'Oignon de Hollande a encore baissé
cette semaine. Cette variété est moins appréciée par les consommateurs en cette
fin campagne de commercialisation des variétés de la sous-région et du local.
En gros, il se négocie entre 250 et 500 FCFA/Kg sur les marchés où il est
présent. A l’ international, la demande en oignon des pays Européens et
Africains est en baisse.
Tendance:
Vu le niveau de la demande qui semble
s’équilibrer avec l’offre, les prix devraient être stable à court terme.
L’approche de la période de RAMADAN, avec l’accentuation de la baisse des
stocks de l’oignon du Burkina devraient par la suite faire monter légèrement le
niveau des prix.
AUBERGINE - Vos
analystes : KAKOU Mah, YRE Lou
Antoinette , DIOMANDE Abibata, KRA Clemence
AUBERGINE :
Baisse
d’approvisionnement en aubergine « n’drowa » et
« violette »
Carte
des prix pratiqués de l’aubergine en Côte d’Ivoire au cours de la semaine en
Francs CFA/kg
(Régions
vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)
L’aubergine a une disponibilité moyenne sur les marchés en
Côte d’Ivoire.
A Abidjan, l’approvisionnement des marchés est en baisse. La
production qui auparavant provenait surtout des localités proches d’Abidjan a
diminuée. Actuellement, l’aubergine provient principalement de Daoukro et la
fixation des prix sur les marchés prend en
compte le coût du transport et des difficultés auxquelles les
commerçants sont confrontés. Les prix ont subi une hausse de prix de gros (75 F
CFA/KG) et au détail (119 F CFA/KG).
Duekoué a une bonne disponibilité d’aubergine avec un niveau
d’approvisionnement moyen. La production des villages environnants abondent les marchés. Une baisse est constatée
sur les prix en général. Pour le gros, une baisse de 100 F CFA/KG et le
détail une baisse de 166 F CFA/KG.
San-Pedro a un niveau d’approvisionnement moyen. Les prix
ont connu une hausse qui s’explique par l’accès difficile des zones de production suite aux pluies
enregistrées. Pour le gros plus de 150 F CFA/KG et détail plus de 75 F CFA/KG.
Tanda, zone productrice a une bonne présence du n’drowa.
Cependant, la production est en baisse
du fait de l’introduction d’autres cultures telles que le gingembre et le
roucou. Le prix de gros est en hausse de 20 F CFA/KG tandis que celui du détail
est stable.
Les autres localités affichent toutes un niveau d’approvisionnement
moyen avec différentes variations des prix de gros comme de détail.
L’aubergine violette dans sa globalité a une présence
moyenne sur les marchés. L’offre est présente avec une demande quasi
inexistante.
Tendance : Les prix connaîtront une
hausse si l’offre demeure faible.
GOMBO - Vos
analystes : KAKOU Mah, YRE Lou
Antoinette , DIOMANDE Abibata, KRA Clemence
GOMBO :
Bonne
couverture du marché d’Abidjan / couverture des autres marchés
Carte des prix pratiqués du gombo en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions
vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)
Le gombo
affiche de plus en plus sa
présence sur les marchés. La saison des pluies qui est en cours facilite la
culture de ce légume qui marque une disponibilité satisfaisante dans plusieurs
localités du pays. Dans les commerces, la qualité du produit étalé
s’est nettement améliorée et est
attrayante.
A Abidjan,
parallèlement aux régions
habituelles fournisseuses de gombo, régulièrement plusieurs régions
desservent les marchés. Le gombo
« hiré » et le gombo « baoulé » sont suffisamment
disponibles chez les grossistes et les détaillants. Mais le gombo
« hiré » est toujours dominant. Le
niveau d’approvisionnement continue de croitre. Les prix suivent leur
tendance à la baisse.
A San pedro, l’offre s’est améliorée. Cependant, les prix
restent élevés en raison de la forte
demande dans les zones d’approvisionnement. Déplus, la dégradation des voiries
et le coût élevé du transport concourent à cette situation.
A Duékoué, la présence
de la production des villages environnants a relevé le niveau de l’offre et a contribué à la baisse des
prix.
A Ouangolo, le gombo
apparait en quantité suffisante
sur les marchés
Tendance : les prix pourraient se stabiliser ou
baisser les semaines à venir à condition
que l’offre progresse.
PIMENT - Vos
analystes : KAKOU Mah, YRE Lou
Antoinette , DIOMANDE Abibata, KRA Clemence
PIMENT :
Bonne présence
du piment local sur l’ensemble des
marchés / rareté du piment du
Burkina Faso
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la semaine
en Francs CFA/kg
(Régions
vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)
Comme la dernière semaine, le
niveau d’approvisionnement du marché en piment est toujours satisfaisant grâce
à l’entrée en récolte de plusieurs régions productrices.
A Abidjan, l’offre locale continue
de recouvrir les marchés. Le piment ordinaire est mieux représenté. Mais le
« sent bon » local est en retrait. Cette bonne disponibilité de
l’offre ne se ressent pas véritablement sur les prix. Cette situation peut
s’expliquer par le pesage des camions qui oblige les commerçants à réduire
considérablement la surcharge.
La production du Burkina Faso est
délaissée dans les commerces au profit du piment local qui fait présentement
l’affaire des commerçants.
Contrairement à Abidjan où le
niveau d’approvisionnement est bon, les localités de l’intérieur du pays telles
qu’Ouangolo, Séguéla et Tanda ont un niveau d’approvisionnement moyen parce
qu’Abidjan est la destination privilégiées des produits cultivés.
A Duekoué, les villages
environnants approvisionnement la ville. Ce relèvement de la disponibilité
justifie la baisse des prix.
Concernant les prix, Séguéla et
Tanda affichent les prix les moins chers qui vont de 185 à 250 F CFA/kg en gros
de 250 à 500 F CFA/kg au détail.
Ouangolo et San-Pédro sont
respectivement les zones les plus chères cette semaine (1111 F CFA/kg et 1250 F
CFA/kg).
Tendances
Les prix connaitront une
baisse avec la régularité des approvisionnements.
TOMATE- Vos analystes : KAKOU Mah, OHOUSSAN Eric, YRE Lou
Antoinette
TOMATE :
disponibilité
satisfaisante de la production locale / retrait
de la tomate du « Burkina Faso »
Carte des
prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions
vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)
La tomate locale continue de ravitailler les
marchés. Cette offre en croissance met en retrait l’offre du Burkina Faso
qui l’avait remplacée en période de
soudure.
A Abidjan, sur les marchés, la tomate locale est
régulièrement présente au préjudice de l’offre du Burkina. La
disponibilité est en hausse et provient
de toutes les localités productrices. Cette bonne offre a entrainé une baisse
des prix de gros et de détail. La tomate « Burkina » est prés qu’invisible sur les étals. Les commerçants et les consommateurs sont
tournés vers la production locale qui est présente avec des prix intéressants.
Abengourou affiche les prix les moins élevés en
détail car la récolte de tomates a commencé dans la zone. La disponibilité a
été relevée. Mais l’essentiel de la production est acheminée à Abidjan.
Quant à la ville de Yamoussoukro, l'offre
demeure faible et les prix restent encore élevés en raison de la préférence du
marché d’Abidjan sur lequel les
producteurs écoulent directement leurs produits.
Sur le marché de Tanda l’apparition progressive
de la tomate est constatée avec la
production des localités environnantes.
Tendance
Au plan national, le retour des pluies est un bon signe pour les
producteurs dont la plupart des champs sont en fructification. Si elle se
maintien, les productions seront bonnes et les prix baisseront
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