OIGNON - Vos analystes : KONAN Constance, COULIBALY Djibril, KOUAKOU
Kouassi Léopold
Les faits marquants de la
semaine
OIGNON:
- Stabilité des prix
de l’oignon du Burkina Faso, leader du marché.
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
Cette semaine est encore marquée par
une forte présence de l'oignon sur les différents marchés. L'arrivée de
nombreux chargements en provenance de la sous-région notamment du Burkina-Faso
a accrules stocks de cette spéculation. Dans l'ensemble, on observe une
stabilité des prix de l'oignon.
L’oignon en provenance de la Hollande fait face à la rude concurrence de celui de
la sous-région, mieux
apprécié par les consommateurs.
Cette préférence impose
aux commerçants de réduire les approvisionnements en
oignon de Hollande au profit de la variété de la sous-région. Cependant, il a été observé une hausse de 40 FCFA/Kg du prix de gros de l’oignon Hollande à San Pedro. A Abidjan par
contre, une baisse de 20 FCFA/Kg des
prix de gros est à noter avec un
bon niveau d’approvisionnement
cette semaine. A l’instar de ces
deux marchés, les prix de
gros de l’oignon de
Hollande sont restés stables dans
l’ensemble autour de 320à460 FCFA/Kg.
L’oignon de la sous-région et plus particulièrement celui du Burkina Faso domine le marché cette semaine
encore. La plupart des marché sont enregistrés d’importants
arrivages. Précisément celui de Bouaké qui s’est vu constamment approvisionné en oignon du Burkina Faso et du
Niger. Cette bonne présence de l’oignon de la sous-région sur le marché de Bouaké face à une demande stable a occasionnée des baisses de 10 et 60 FCFA/Kg respectivement sur les variétés de Burkina
Faso et du Niger. A Korhogo une
baisse de 15 FCFA/Kg du prix de gros
est aussi enregistrée sur la variété en provenance
du Burkina Faso, seule présente sur le
marché. Quant à Yamoussoukro, des hausses de 15
et 20 FCFA/Kg sur les variétés du Burkina
Faso et du Niger ont été constatées. On note une stabilité sur les autres marchés autour de 240à425 FCFA/Kg.
L’oignon
local est toujours visible en petite quantité sur le marché de Ouangolodougou où il se négocie à 270 FCFA/Kg au niveau bord-champ, 300 CFA/Kg en gros et 400 à 500 FCFA/Kg en détail. La pleine récolte est attendue à partir de
la fin de ce mois de mars.
Tendance:
Malgré
la bonne présence de l’oignon de la sous-région, le faible approvisionnement en
oignon du Niger les jours à venir pourrait contribuer à stabiliser les prix.
PIMENT FRAIS LOCAL- Vos
analystes : Constance KONAN, Louis Goly ZOGBE, KAKOU Mah
Les faits marquants de la semaine
- Comme la semaine passée, approvisionnements stables de la plupart des
marchés favorisant une stabilité des prix.
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
Le niveau d’approvisionnement de
l'ensemble des marchés de produits vivriers de la Côte d'Ivoire en piment frais
local est resté stable, favorisant une stabilité des prix de ce produit cette
semaine.
En effet, le niveau de l'offre de
piment frais local est resté stable sur la plupart des marchés grâce surtout
aux approvisionnements venus de Ferkessédougou, de Korhogo et du Burkina Faso.
Cette semaine, les prix de ce
produit sur l'ensemble des marchés nationaux sont donc restés identiques à ceux de la semaine passée.
Par contre, dans certaines
localités comme Daloa, Yamoussoukro et Gagnoa, les approvisionnements en piment
frais local ont ralenti.
Ainsi, à Yamoussoukro et Gagnoa,
tous les prix de piment frais local ont connu des hausses comprises entre 265
et 795 FCFA/KG pour les prix de gros et entre 660 et 940 FCFA/KG pour les prix de détail.
C'est également le cas à Daloa où
des hausses des prix de détail comprises entre 60 et 135 FCFA/KG sont notées.
Sur les marchés de la ville
d'Abidjan, le niveau de l'offre de piment frais local a aussi baissé. Les prix
de ce produit ont donc connu des hausses variant entre 35 et 135 FCFA/KG pour
les prix de gros et entre 230 et 335 FCFA/KG pour les prix de détail.
Les plus fortes hausses de prix
ont été enregistrées cette semaine à Yamoussoukro à cause de l'absence de
productions locales de piment frais sur le marché de cette localité qui a été
approvisionné depuis Ferkessédougou.
Par ailleurs, à Duékoué,
San-Pedro, Abengourou et Tanda, le niveau de l'offre de piment frais local
s'est amélioré sur les marchés grâce soit à la production locale (cas de Tanda)
soit aux approvisionnements venus d'Abidjan (cas d'Abengourou, San-Pedro et
Duékoué).
A Tanda, les prix ont ainsi subi
une baisse de 100 FCFA/KG pour les prix de gros et des baisses comprises entre
120 et 250 FCFA/KG pour les prix de détail.
A San-Pedro et Abengourou, les
prix de gros ont respectivement baissé de 80 et 145 FCFA/KG. Et à Duékoué, les
prix de détail ont connu des baisses comprises entre 340 et 1250 FCFA/KG.
Les plus fortes baisses de prix
ont été constatées à Tanda pour les prix de gros et à Duékoué pour les prix de
détail.
Tendance : Malgré la relative stabilité
des prix sur l'ensemble des marchés nationaux au cours des deux dernières
semaines, les prix de piment frais local devraient avoir tendance à augmenter
par endroit les semaines à venir du fait de la saison sèche qui contribue à
réduire l'offre.
GOMBO FRAIS - Votre
analyste : DOUE GNINAHI Thierry
Les faits marquants de la semaine
- Les stocks sont
faibles et les prix élevés sur les marchés ; le niveau d’approvisionnement
est moyen
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
Cette semaine, la sècheresse au niveau
national a affecté durement la production, les stocks et les prix du gombo
frais sur les différents marchés. Ainsi les prix de gros et de détail demeurent
élevés et l’offre est faible sur les marchés.
Précisément à Abengourou, Daloa,
Odienné, Yamoussoukro et Korhogo, les prix demeurent élevés comme la semaine
passée. La sécheresse affecte la production dans les zones de provenance.
A Duékoué, San Pedro, Séguéla et Man,
les marchés ont été faiblement approvisionnés, ce qui a entrainé des hausses de
prix. Les prix de gros et de détail demeurent élevés par rapport à la semaine
passée.
A Tanda, les prix sont en hausse par
rapport à la semaine passée et élevés, car les approvisionnements et les stocks
sont faibles.
A Ouangolodougou, il y a toujours la
rupture de stocks sur les marchés.
A Abidjan, l'offre du gombo s'est
améliorée par rapport aux semaines précédentes mais le niveau
d'approvisionnement reste faible. Malgré l’amélioration, les prix demeurent
élevés comme les semaines précédentes.
Les prix sont en général élevés, avec
des pics à Abengourou, à Bondoukou, à Korhogo, à Odienné, à Bouaké et à
Abidjan, où le prix de détail est supérieur à 1000 FCFA/kg.
Tendance :
Avec la saison sèche les prix devraient rester
élevés encore plusieurs semaines.
TOMATE SODEFEL- Vos
analystes : KAKOU Mah, OHOUSSAN Eric, YRE Antoinette
Les faits marquants de la semaine
- Les prix se sont stabilisés sur plusieurs marchés mais ont
continués d’augmenter sur d’autres ;Importation massive de tomate du
Burkina à Abidjan, Ouangolo et Korhogo.
Carte des prix pratiqués en Côte
d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : bonne
disponibilité ; régions rouges : disponibilité réduite)
La tomate SODEFEL est toujours
bien représentée sur l’ensemble des marchés du pays malgré la sécheresse en
cours. La bonne maîtrise des techniques de production en contre-saison et les
approvisionnements provenant du Burkina Faso favorisent cette situation.
En effet, certains marchés
présentent un très bon niveau d’approvisionnement en tomate SODEFEL. C’est
précisément le cas au Nord du pays, où, tout comme la semaine dernière, les marchés
des villes de référence que sont Korhogo, Odienné et Ouangolodougou, ont tous
été abondamment approvisionnés en grande partie depuis le Burkina Faso du fait
de sa proximité. Les prix sont restés stables dans ces localités en dehors
d’Odienné qui présente une baisse des prix de gros de 60 FCFA/kg.
Au centre du pays, l’abondante
pluie tombée en semaine a relancé les mises en place de la tomate SODEFEL cette
semaine dans tous les villages de production de Yamoussoukro. Dans cette
localité, la saturation du marché abidjanais par la tomate du Burkina Faso oblige
les acteurs à écouler l’essentiel des stocks localement. Pourtant, les prix
bord-champ et de gros y ont baissé cette semaine de 100 FCFA/kg.
Enfin, le marché d’Abidjan qui est
également fortement approvisionné à partir du Burkina Faso et de la production
locale a connu une baisse des prix de gros allant jusqu’à 100 FCFA/kg par
endroit.
D’autres marchés présentent un
niveau d’approvisionnement moyen. C’est bien le cas à l’Est du pays, où la
reprise de la production à Bondoukou est le fait majeur.
Cela a légèrement rehaussé le niveau des stocks, permettant l’approvisionnement
des marchés abidjanais cette semaine. Les prix de gros de 150 FCFA/kg à
Bondoukou demeurent les plus bas au niveau national.
De manière générale, l’Ouest du
pays présente également une offre moyenne en tomate SODEFEL. Précisément à Man
où l’offre s’est affaiblie, les prix de gros sont en hausse de 100 FCFA/kg. A
Daloa et à Gagnoa par contre, les prix n’ont pas subi de changement notable et
les marchés sont approvisionnés à partir de villes voisines du fait de
l’insuffisance de l’offre locale.
A San Pedro et Abengourou, les
approvisionnements proviennent d’Abidjan avec des offres plutôt faibles.
Précisément à San Pedro, malgré un bon
niveau de la demande, on note une baisse des prix de gros de 150 FCFA/kg. A
Abengourou par contre, le prix de gros est en hausse de 50 FCFA/kg.
A Abidjan, l’offre est très abondante surtout grâce aux arrivages
en provenance du Burkina Faso dont les stocks arrivent par vagues continues de camions
et wagons. Pour la tomate locale, les arrivages proviennent principalement de
Bondoukou.
Tendance :
Le retour de
la saison de pluie dans les zones de production relancera les mises en place
mais dans l’immédiat, le Burkina Faso et les localités ayant pratiqué la contre
saison continueront d’assurer les approvisionnements des marchés. Les prix pourraient grimper si la campagne de
production du Burkina tire à sa fin.
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