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vendredi 28 novembre 2014

Bulletin sur le marché du Maïs en Côte d'Ivoire N°54 du 28 novembre 2014

Les faits marquants du moment
-  Hausse de l’offre au Nord mais présence d’acheteurs sénégalais qui permet le maintien d’une bonne demande
-  Léger déficit dans le Zanzan avec la fin des premières récoltes
-  Approvisionnement régulier du district d’Abidjan
 Maïs - Votre analyste : KAKOU Mah


Carte des prix de gros en RCI en FCFA/kg

Dans les Savanes, la récolte suit son cours. Le nouveau maïs approvisionne régulièrement les marchés qui ravitaillent aussitôt les autres localités du pays. Des acheteurs sénégalais ont également fait leur apparition et achètent des chargements à Ouangolodougou. Malgré les récoltes en cours la demande reste donc suffisante pour maintenir des prix stables actuellement.

Dans le Denguelé, l’arrivée massive de la nouvelle récolte rehausse progressivement le niveau des stocks chez les acteurs. Les magasins ne désemplissent pas. La forte disponibilité du maïs a provoqué une baisse des prix de gros.
Dans le Woroba, le niveau des stocks s’est amélioré avec les récoltes des deuxièmes cycles de maïs qui ont débuté. L’activité commerciale est en légère hausse.
Dans le Zanzan, les récoltes de la première saison sont à terme. Les stocks sont en baisse, les prix sont stables et le marché est permanent.
Au Mali, le taux d’humidité des nouvelles récoltes est encore élevé. Cette situation ne facilite pas la mise en marché du maïs dont les prix de gros oscillent entre 80 et 100 FCFA/kg. Quant au prix bord-champ, ils varient de 70 à 85 FCFA/kg selon l’éloignement du lieu d’approvisionnement.
Au Burkina Faso, le marché continu d'être bien approvisionné en maïs et les prix demeurent stables cette semaine. Les prix varient en fonction de l'année de production. Ainsi les stocks de 2013 s'échangent entre 110 et 115 FCFA/kg tandis que la nouvelle récolte avec des taux d’humidité plus élevés est vendue entre 100 et 105 FCFA/kg dans la ville de Bobo.

Avec une bonne production de céréales estimée au Niger, au Mali et au Burkina, la demande de la sous-région pour le maïs ivoirien devrait être très modérée cette année. La consommation locale croissante grâce au développement de l’élevage devrait absorber progressivement la production ivoirienne mais les stocks nationaux devraient être élevés pour toute l’année 2015. En outre, les prix relativement bas du riz importé et des féculents (igname, manioc et plantain) dont la production est également plutôt bonne, devraient maintenir un très bon niveau de sécurité alimentaire en 2015 à l’échelle nationale.

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