MAIS - Vos analystes : KONAN Constance,KAKOU Mah et KOUADIO Kouamé
Lazare
Les faits marquants de la
semaine
- Fin de l’influence de la campagne de la commercialisation de
l’anacarde sur celle
du maïs
- Hausse des prix à Séguéla, Bouaké et Yamoussoukro et stabilité des
prix dans le reste du pays.
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
La commercialisation du maïs se
poursuit timidement désormais et n'est plus soumise à l'influence de la celle
de la noix de cajou. Seule l'offre et la demande influencent le marché. Korhogo
et Ouangolo continuent d'animer l'éssentiel des échanges. Les autres régions du
pays se ravitaillent soit localement soit dans les deux régions
sus-mentionnées.
À Korhogo les prix de gros sont
restés stables ainsi que le prix bord-champ qui est de 100 FCFA/kg (prix le
plus bas au niveau national avec Man). Quant aux prix du détail ils connaissent une baisse de 15 FCFA/kg. Les
stocks sont en hausse dans les magasins suite à la reprise des ventes
bord-champ; la campagne de noix de cajou ayant pratiquement pris fin. La
demande s’équilibre avec l'offre, justifiant la stabilité des prix de gros et
bord-champ.
À Ouangolo, l'activité commerciale
est moyenne. Les stocks écoulés en dehors de Ouangolo sont en baisse cette
semaine, soit 04 chargements en moins par rapport à la semaine dernière. Ce
sont ainsi 19 chargements qui sont partis en direction d'Abidjan (17), de
Lakota (1) et du Mali (1). Certains producteurs, dotés des revenus issus de la
bonne commercialisation de l’anacarde, font de la retention dans l'optique
d’obtenir de meilleurs prix.
À Séguéla, on note une faible
disponibilité du maïs. L'offre est inférieure à la demande ce qui a provoqué
une hausse des prix de gros de 100 FCFA/kg et bord-champ de 20 FCFA/kg. La
faiblesse de l'offre s'explique par l'amenuisement des stocks dans les grandes
zones productrices de la région et à une retention du maïs par certains producteurs. Cette retention
est due au fait que les producteurs n'ont pas pu semer le maïs pour le premier
cycle de cette année par faute de pluies et retiennent le maïs pour leur
propreconsommation. Cependant un chargement de 40 tonnes est parti à Abidjan.
À Yamoussoukro, l'offre est très
faible. Le maïs frais est toujours disponible, cependant l'absence de pluie
risque de compromettre les récoltes des semis déjà effectués
et celles qui se font actuellement.
À Bondoukou, l'offre n'a pas évolué
et reste moyenne. les consommateurs locaux demeurent les seuls clients. Les
activités de sarclage du premier cycle du maïs se poursuivent.
À Bouaké la constitution de stocks
importants est très difficile à réaliser par les grossistes car les stocks
bord-champ sont très faibles.
À Abidjan le marché est régulièrement
approvisionné avec une stabilité des prix.
Tendances: La demande nationale devrait rester supérieure à
l'offre. Les prix connaitront donc probablement une légère hausse.
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