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vendredi 29 mai 2015

Bulletin sur le marche du Maïs en Côte d’Ivoire N°80 du 29 Mai 2015



MAIS - Vos analystes : KONAN Constance,KAKOU Mah et KOUADIO Kouamé Lazare
Les faits marquants de la semaine
- Fin de l’influence de la campagne de la commercialisation de l’anacarde sur celle
 du maïs
- Hausse des prix à Séguéla, Bouaké et Yamoussoukro et stabilité des prix dans le reste du pays.

Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)

 
La commercialisation du maïs se poursuit timidement désormais et n'est plus soumise à l'influence de la celle de la noix de cajou. Seule l'offre et la demande influencent le marché. Korhogo et Ouangolo continuent d'animer l'éssentiel des échanges. Les autres régions du pays se ravitaillent soit localement soit dans les deux régions sus-mentionnées.
À Korhogo les prix de gros sont restés stables ainsi que le prix bord-champ qui est de 100 FCFA/kg (prix le plus bas au niveau national avec Man). Quant aux prix du détail ils  connaissent une baisse de 15 FCFA/kg. Les stocks sont en hausse dans les magasins suite à la reprise des ventes bord-champ; la campagne de noix de cajou ayant pratiquement pris fin. La demande s’équilibre avec l'offre, justifiant la stabilité des prix de gros et bord-champ.
À Ouangolo, l'activité commerciale est moyenne. Les stocks écoulés en dehors de Ouangolo sont en baisse cette semaine, soit 04 chargements en moins par rapport à la semaine dernière. Ce sont ainsi 19 chargements qui sont partis en direction d'Abidjan (17), de Lakota (1) et du Mali (1). Certains producteurs, dotés des revenus issus de la bonne commercialisation de l’anacarde, font de la retention dans l'optique d’obtenir de meilleurs prix.
À Séguéla, on note une faible disponibilité du maïs. L'offre est inférieure à la demande ce qui a provoqué une hausse des prix de gros de 100 FCFA/kg et bord-champ de 20 FCFA/kg. La faiblesse de l'offre s'explique par l'amenuisement des stocks dans les grandes zones productrices de la région et à une retention  du maïs par certains producteurs. Cette retention est due au fait que les producteurs n'ont pas pu semer le maïs pour le premier cycle de cette année par faute de pluies et retiennent le maïs pour leur propreconsommation. Cependant un chargement de 40 tonnes est parti à Abidjan.
À Yamoussoukro, l'offre est très faible. Le maïs frais est toujours disponible, cependant l'absence de pluie risque de compromettre les récoltes des semis déjà effectués et celles qui se font actuellement.
À Bondoukou, l'offre n'a pas évolué et reste moyenne. les consommateurs locaux demeurent les seuls clients. Les activités de sarclage du premier cycle du maïs se poursuivent.
À Bouaké la constitution de stocks importants est très difficile à réaliser par les grossistes car les stocks bord-champ sont très faibles.
À Abidjan le marché est régulièrement approvisionné avec une stabilité des prix. 
Tendances: La demande nationale devrait rester supérieure à l'offre. Les prix connaitront donc probablement une légère hausse.

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