- Reprise timide des activités commerciales à Korhogo et Ouangolo avec une influence
sur les prix
MAIS - Vos analystes : KONAN Constance, KAKOU Mah et KOUADIO Kouamé Lazare
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)
Cette semaine est marquée par la reprise des activités de commercialisation du maïs à Korhogo et Ouangolo. Les activités commerciales qui étaient timides reprennent progressivement.
A Korhogo, il y a un regain des activités commerciales du maïs. En effet, la campagne de commercialisaton de la noix de cajou influence de moins en moins la commercialisation du maïs. Les grossistes ont repris leurs achats relevant ainsi le niveau des stocks disponibles dans les magasins. Cette situation a soutenu l’augmentation des prix de gros et bord-champ d’environ 10 FCFA/kg. 06 chargements de 32 tonnes ont été acheminés, dont, Abidjan (03 chargements), Bondoukou (02 chargements) et Bouaké (01 chargement).
A Ouangolo, la commercialisation a également repris. Elle est timide et les magasins ne dessemplissent pas. Contrairement à Korhogo, dans cette localité, les prix bord-champ et de gros ont connu une légère baisse de l’ordre de 05 FCFA/kg. Les prix de détail sont restés stables entre 110 et 125 FCFA/kg.
A Odiénné, les stocks sont bas dans les zones d’approvisionnement et en ville. Des acheteurs font de la retention de produits dans l'espoir de les vendre à des prix intéressants plus tard. Néanmoins les prix sont restés stables. Le prix bord-champ de 75 FCFA/kg demeure le moins elevé sur l’ensemble du territoire.
A Séguéla, la commercialisation est faible. Les grossistes poursuivent leur retention de maïs. Occasionnellement, certains grossistes se convertissent en détaillants pour engranger des marges beneficiaires importantes ; cela a entrainé une baisse des prix de détails de 25 FCFA, ceux-ci varient désormais entre 100 FCFA/kg et 150 FCFA/kg.
A Bouaké, les prix sont restés stables. Les échanges sont faibles à cause des activités de la noix de cajou qui occupent les acteurs (commerçants et transporteurs).
A Bondoukou, le flux des approvisionnements s'est inversé. Les producteurs ayant epuisés leurs stocks de maïs s’approvisionnent en ville chez les grossistes. Une partie de ces reserves constituera les semences et l’autre servira à la consommation. Les grossistes ont reçu des approvisionnements de Korhogo qui leurs permettent de satisfaire la demande locale.
A Yamoussoukro où une nouvelle variété de maïs à haut rendement a été introduite par l'ONDR cette campagne, l'heure est à la préparation du premier cycle.
Tendances: L’augmentation de la demande en maïs en dépit de la pression de la campagne de commercialisation de noix de cajou va rehausser le niveau des échanges. Cepenant, les prix devraient restés stables.
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