LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE
En Côte d'Ivoire, le marché du maïs n’a pas connu cette semaine de changement notable au niveau des prix. Les échanges sont restés faibles même si on note une petite augmentation des prix dans le district du Denguélé où des acheteurs guinéens ont fait leur apparition. Le niveau des stocks est globalement satisfaisant surtout dans les zones de grande production.
Dans les districts des Savanes, du Denguélé, de la Vallée du Bandama et du Woroba, les stocks sont très importants tant chez les producteurs que chez les commerçants. Ces districts regorgent d’énormes quantités de maïs à ce jour suite au ralentissement du marché du maïs provoqué par l’intensité de celui de l’anacarde.
Dans le district du Zanzan au contraire, les quantités disponibles ont plutôt baissé avec des difficultés de la part des commerçants de s’approvisionner pour reconstituer leurs stocks. En effet, les commerçants sont préoccupés par l’achat de l’anacarde qui ne leur donne pas du temps pour l’approvisionnement en maïs du district et plus particulièrement de la région du Bounkani.
Actuellement, la plupart des éleveurs affirment avoir constitué des stocks importants pour préparer la période de soudure. Le principal débouché disponible est constitué par les besoins des ménages. Cette situation est particulièrement marquée dans la région du Bounkani où le maïs est l’aliment de base de la population et où la dernière récolte a été décevante.
Dans la Vallée du Bandama et le Woroba, l’heure est à la préparation du sol et dans quelques cas au semi du maïs de la première phase de production.
Dans les districts du Denguélé, du Zanzan et des Savanes l’absence de pluies retarde le début de la campagne chez les producteurs.
Notons que dans la ville de Dimbokro, les prix de détail ont connu une hausse exceptionnelle au cours des deux dernières semaines en raison d’un déficit ponctuel important. Cette situation devrait revenir à la normale dans les prochains jours avec l’arrivée de nouveaux stocks de maïs.
LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Au Mali, le cours du maïs n’a pas évolué depuis plusieurs semaines. Les échanges sont relativement faibles et les stocks élevés dans la majorité du pays.
Au Burkina, le marché est plus actif avec une légère augmentation du niveau des échanges sur les marchés urbains. Cette augmentation des échanges n’a cependant pas eu un impact significatif sur le prix qui est resté stable en raison d’une disponibilité toujours très bonne.
LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS
Les cours internationaux du maïs restent relativement bas mais connaissent une légère remontée malgré des stocks toujours très importants aux Etats-Unis. En effet, les grandes plaines américaines qui constituent la plus grande zone de culture de maïs au monde connaissent actuellement un déficit hydrique qui pourrait menacer la réussite de la prochaine récolte. En outre, la situation de crise de l’Ukraine, l’un des plus grands producteurs mondial de maïs pousse également les prix vers le haut.
LA SYNTHESE DES ANALYSTES
L’activité de commercialisation du maïs a connu une légère diminution cette semaine alors que les stocks sont très importants au niveau des producteurs et des commerçants. Les prix du maïs continuent d’être stables depuis plusieurs semaines.
Etant donné la forte disponibilité en maïs à la fois à l’échelle nationale et dans la sous-région, nous continuons d’anticiper une stabilité des prix du maïs en Côte d’Ivoire à court et à moyen terme.
Dans le district du Zanzan au contraire, les quantités disponibles ont plutôt baissé avec des difficultés de la part des commerçants de s’approvisionner pour reconstituer leurs stocks. En effet, les commerçants sont préoccupés par l’achat de l’anacarde qui ne leur donne pas du temps pour l’approvisionnement en maïs du district et plus particulièrement de la région du Bounkani.
Actuellement, la plupart des éleveurs affirment avoir constitué des stocks importants pour préparer la période de soudure. Le principal débouché disponible est constitué par les besoins des ménages. Cette situation est particulièrement marquée dans la région du Bounkani où le maïs est l’aliment de base de la population et où la dernière récolte a été décevante.
Dans la Vallée du Bandama et le Woroba, l’heure est à la préparation du sol et dans quelques cas au semi du maïs de la première phase de production.
Dans les districts du Denguélé, du Zanzan et des Savanes l’absence de pluies retarde le début de la campagne chez les producteurs.
Notons que dans la ville de Dimbokro, les prix de détail ont connu une hausse exceptionnelle au cours des deux dernières semaines en raison d’un déficit ponctuel important. Cette situation devrait revenir à la normale dans les prochains jours avec l’arrivée de nouveaux stocks de maïs.
LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Au Mali, le cours du maïs n’a pas évolué depuis plusieurs semaines. Les échanges sont relativement faibles et les stocks élevés dans la majorité du pays.
Au Burkina, le marché est plus actif avec une légère augmentation du niveau des échanges sur les marchés urbains. Cette augmentation des échanges n’a cependant pas eu un impact significatif sur le prix qui est resté stable en raison d’une disponibilité toujours très bonne.
LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS
Les cours internationaux du maïs restent relativement bas mais connaissent une légère remontée malgré des stocks toujours très importants aux Etats-Unis. En effet, les grandes plaines américaines qui constituent la plus grande zone de culture de maïs au monde connaissent actuellement un déficit hydrique qui pourrait menacer la réussite de la prochaine récolte. En outre, la situation de crise de l’Ukraine, l’un des plus grands producteurs mondial de maïs pousse également les prix vers le haut.
LA SYNTHESE DES ANALYSTES
L’activité de commercialisation du maïs a connu une légère diminution cette semaine alors que les stocks sont très importants au niveau des producteurs et des commerçants. Les prix du maïs continuent d’être stables depuis plusieurs semaines.
Etant donné la forte disponibilité en maïs à la fois à l’échelle nationale et dans la sous-région, nous continuons d’anticiper une stabilité des prix du maïs en Côte d’Ivoire à court et à moyen terme.
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