LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE
En Côte d’Ivoire, cette semaine est caractérisée par la reprise des échanges au niveau de la commercialisation du maïs. Les principaux clients sont les éleveurs « gros acheteurs » mais aussi les ménages ruraux et urbains. Les prix restent stables sur la majorité du territoire mais les zones déficitaires où les prix étaient les plus élevés ont pu être approvisionnées et les prix maximum pratiqués diminuent donc légèrement.
Graphe
Sur l’ensemble du territoire, l’approche de la fête de Pâques entraine une augmentation de la demande en maïs et en volaille. Cette situation se matérialise par une réduction considérable des stocks et des achats bord-champ par les commerçants qui cherchent à reconstituer leurs stocks.
Dans le district des Savanes, les stocks restent encore importants malgré la relance de l’activité de commercialisation car cette localité étant une zone de forte production du maïs, elle a accumulé un stock important. Le district des Savanes continue d’approvisionner le district du Zanzan qui est actuellement déficitaire. Cependant, nonobstant l’arrivée régulière des productions des Savanes, la demande reste encore insatisfaite sur le marché du Zanzan.
Les prix sont relativement stables dans le pays. La région de Dimbokro affiche les prix les plus élevés mais ces prix connaissent une légère baisse à la faveur de quelques arrivages.
La campagne d’anacarde occupe toujours la majeure partie des commerçants et des transporteurs au détriment de la commercialisation du maïs.
LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Au Mali, le marché du maïs reste marqué en ce mois d’avril par une légère intensification des échanges. En effet, l’offre disponible sur les marchés de gros de Bamako, de Ségou et de Mopti est en légère baisse. Cette situation a entrainé une hausse de la demande et du cours du maïs observé la semaine précédente sur les marchés de Bougouni et de Koutiala même si en raison d’une offre toujours élevée le prix du maïs est resté stable.
Au Burkina Faso, le marché est resté stable. A Bobo-Dioulasso, le prix de gros du maïs pour cette semaine est de 115-120 FCFA/kg.
Des commerçants burkinabè et maliens commenceraient à prendre contact avec les commerçants ivoiriens pour importer du maïs mais pour l’instant il semble qu’aucune commande ferme n’ai été passée. La proximité du District du Zanzan, déficitaire en maïs avec le Burkina n’a pas engagé d’échanges commerciaux à cause du coût élevé du maïs au Burkina.
LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS
Cette semaine, les cours du maïs sont influencés par la situation politique qui se dégrade de nouveau en Ukraine (un des plus grands exportateurs de maïs dans le monde) où des groupes pro-russes veulent prendre le contrôle de plusieurs régions de l'Est du pays. Cette situation fait obstacle au financement des agriculteurs ukrainiens et ceux-ci pourraient donc réduire les surfaces emblavées en maïs cette année.
Toutefois, après la grosse production passée les stocks mondiaux de maïs restent toujours très importants et les prix sont donc toujours relativement bas.
LA SYNTHESE DES ANALYSTES
L’activité commerciale du maïs a connu une légère intensification cette semaine provoquée en partie par les ventes en vue des achats pour les fêtes de Pâque et les besoins d’argent liés à la mise en place des nouvelles cultures. Les stocks se réduisent progressivement chez les commerçants et les éleveurs mais restent encore importants chez certains producteurs.
Avec la réduction des stocks et l’approche de la période de soudure, il est peu probable que les prix du maïs baissent. Toutefois, l’offre de maïs restant importante aussi bien en Côte d’Ivoire que dans la sous-région, les prix devraient rester stables encore longtemps et peut-être connaitre une très légère hausse si la demande des pays voisins venait à augmenter.
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En Côte d’Ivoire, cette semaine est caractérisée par la reprise des échanges au niveau de la commercialisation du maïs. Les principaux clients sont les éleveurs « gros acheteurs » mais aussi les ménages ruraux et urbains. Les prix restent stables sur la majorité du territoire mais les zones déficitaires où les prix étaient les plus élevés ont pu être approvisionnées et les prix maximum pratiqués diminuent donc légèrement.
Graphe
Sur l’ensemble du territoire, l’approche de la fête de Pâques entraine une augmentation de la demande en maïs et en volaille. Cette situation se matérialise par une réduction considérable des stocks et des achats bord-champ par les commerçants qui cherchent à reconstituer leurs stocks.
Dans le district des Savanes, les stocks restent encore importants malgré la relance de l’activité de commercialisation car cette localité étant une zone de forte production du maïs, elle a accumulé un stock important. Le district des Savanes continue d’approvisionner le district du Zanzan qui est actuellement déficitaire. Cependant, nonobstant l’arrivée régulière des productions des Savanes, la demande reste encore insatisfaite sur le marché du Zanzan.
Les prix sont relativement stables dans le pays. La région de Dimbokro affiche les prix les plus élevés mais ces prix connaissent une légère baisse à la faveur de quelques arrivages.
La campagne d’anacarde occupe toujours la majeure partie des commerçants et des transporteurs au détriment de la commercialisation du maïs.
LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Au Mali, le marché du maïs reste marqué en ce mois d’avril par une légère intensification des échanges. En effet, l’offre disponible sur les marchés de gros de Bamako, de Ségou et de Mopti est en légère baisse. Cette situation a entrainé une hausse de la demande et du cours du maïs observé la semaine précédente sur les marchés de Bougouni et de Koutiala même si en raison d’une offre toujours élevée le prix du maïs est resté stable.
Au Burkina Faso, le marché est resté stable. A Bobo-Dioulasso, le prix de gros du maïs pour cette semaine est de 115-120 FCFA/kg.
Des commerçants burkinabè et maliens commenceraient à prendre contact avec les commerçants ivoiriens pour importer du maïs mais pour l’instant il semble qu’aucune commande ferme n’ai été passée. La proximité du District du Zanzan, déficitaire en maïs avec le Burkina n’a pas engagé d’échanges commerciaux à cause du coût élevé du maïs au Burkina.
LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS
Cette semaine, les cours du maïs sont influencés par la situation politique qui se dégrade de nouveau en Ukraine (un des plus grands exportateurs de maïs dans le monde) où des groupes pro-russes veulent prendre le contrôle de plusieurs régions de l'Est du pays. Cette situation fait obstacle au financement des agriculteurs ukrainiens et ceux-ci pourraient donc réduire les surfaces emblavées en maïs cette année.
Toutefois, après la grosse production passée les stocks mondiaux de maïs restent toujours très importants et les prix sont donc toujours relativement bas.
LA SYNTHESE DES ANALYSTES
L’activité commerciale du maïs a connu une légère intensification cette semaine provoquée en partie par les ventes en vue des achats pour les fêtes de Pâque et les besoins d’argent liés à la mise en place des nouvelles cultures. Les stocks se réduisent progressivement chez les commerçants et les éleveurs mais restent encore importants chez certains producteurs.
Avec la réduction des stocks et l’approche de la période de soudure, il est peu probable que les prix du maïs baissent. Toutefois, l’offre de maïs restant importante aussi bien en Côte d’Ivoire que dans la sous-région, les prix devraient rester stables encore longtemps et peut-être connaitre une très légère hausse si la demande des pays voisins venait à augmenter.
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