MAIS - Vos analystes : KONAN Constance,KAKOU Mah et KOUADIO Kouamé
Lazare
Les faits marquants de la
semaine
- Activité commerciale moins intense
au plan national sauf à Ouangolodougou
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
L’activité
commerciale du maïs a été peu intense cette semaine sur le plan national. Ouangolodougou
fait néanmoins l’exception avec une hausse du niveau des échanges.
Le district des Savanes
a enregistré deux tendances au niveau de l’évolution des activités
commerciales. D’abord au niveau de Korhogo elles ont été moins intenses. La
plupart des acteurs de la filière maïs de cette région continuent de concentrer
leurs effortset leurs moyens financiers à la campagne de commercialisation de
la noix de cajou. Dans la même logique, ces derniers poursuiventle destockage
du maïs pour faire plus de place à la noix de cajou dans leurs magasins. A
Ouangolodougou par contre, les échanges
ont enregistré une hausse d’intensité par rapport à ceux de la semaine dernière,
passant de 730 tonnes écoulés en dehors de la ville à 1220tonnes cette semaine.
Cependant on note une baisse de la disponibilité sur le terrain. Par ailleurs
il est à noter une hausse de la demande du maïs blanc justifiant la hausse de
son prix de gros de 5 FCFA/kg.
Cette hausse des
prix est aussi perceptible au niveau des régionsde Daloa avec 5 FCFA/kg en plus
par endroitau niveau desprix de gros. Cette situation est due à un niveau de
stock en baisse face à une demande moyenne. A Odienné par contre, le prix de
gros a baissé de 5 FCFA/kg par endroit du fait de l’importance de l’offre par
rapport à la demande.De manière générale, l’activité commerciale est peu
intense dans la zone intermédiaire de production. Cette situation est due d’une
part à l’occupation des acteurs pour les festivités de la Pâques (c’est la cas de Bondoukou) et aux échanges
qui se limitent au niveau local (c’est la cas de Séguéla et d’Odienné) d’autre
part.
Bouaké a
enregistrée une hausse des prixde 5 FCFA/kg à tous les niveaux. Par ailleurs
lesacheteurs éprouvent des difficultés à constituer des stocks autour de la
ville. Ils sont toujours engagés dans la commercialisation de la noix de cajou.
Tendances: Les échanges devraient restés lents avec une stabilité des
prix dans l’ensemble à court terme.
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