MAIS - Vos analystes : KONAN Constance,KAKOU Mah et KOUADIO Kouamé
Lazare
Les faits marquants de la
semaine
-Intensification des récoltes et de
l'activité commerciale au niveau national
-Hausse des prix à Ouangolodougou
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
Les récoltes se
sont pouruivies cette semaine et ont gagné en intensité. Cette situation a
rehaussé le niveau des échanges commerciaux avec la présence d'acheteurs
étrangers dans le Nord-Ouest du pays.
Les récoltes se
sont encore intensifiées dans le district des Savanes. Cependant il faut noter
la réapparition du maïs de l'année dernière sur le marché de Ouangolodougou qui
fait l'objet d'une forte demande. Cette situation a provoqué une hausse de tous
les prix dans la localité et un regain de l’activité commerciale. Vingt-sept
(27) chargements ont été écoulés cette semaine dont deux (02) de l'ancien maïs.
La destination privilégiée des grossistes reste Abidjan avec dix sept (17)
chargements. A Korhogo on note un bon niveau d'approvisionnement constitué
uniquement des nouvelles récoltes. La demande est légèrement au-dessus de
l'offre entrainant une hausse des prix de gros de 10 FCFA/kg.
Par contre les prix
sont restés pratiquement stables dans la zone intermédiare sauf à Odiénné où
ils enregistrent une baisse de 15 FCFA/kg au niveau du prix de gros. Cette
localité est désormais approvisionnée localement avec les récoltes en cours qui
améliorent significativement l’offre. Le prix bord champ demeurent à un niveau
elevé de 100 FCFA/kg contre 55 à 60 FCFA/kg en Octobre 2015. Ce niveau de prix
s’explique par le fait que la localité bénéficie de la présence d’acheteurs
Maliens.
A l’instar
d’Odiénné, la demande s’est améliorée à Séguéla. En effet les grossistes ont
réçu des financements etréalisent des chargements en direction d’Abidjan.
Le constat est tout
autre dans l'extême Est à Bondoukou ainsi qu’à Tanda et Daloa. Si à Tanda
l'offre est restée à un niveau moyen, à Bondoukou et Daloapar contre elle est
en baisse. Cette baisse s'explique par un début timide des récoltes dû aux
pluies régulières qui ne facilitent pas le séchage des épis.
Dans les localités
de Bouaké et de Bouna l'offre et la demande sont en progression. On y notela
présence de l'ancien maïs dont la qualité est fortement demandée à Bouaké.
Par contre à
Yamoussoukro et Abengourou l'offre est restée à son niveau moyen et provient
des producteurs locaux.
Tendances: L'offre nationale
contiuera d'évoluer à la hausse. La demande égalemnet avec les fêtes de fin
d'année qui approchent où les éléveurs de volailles accroissent leurs
activités. Les prix devraient donc rester généralement
stables voir diminuer car la demande devrait rester inférieure à l’offre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire