OIGNON - Vos analystes : KONAN Constance, COULIBALY Djibril, KOUAKOU
Kouassi Léopold
Les faits marquants de la
semaine
- Début
des récoltes de l'oignon local à Korhogo
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
Cette semaine,
le marché de l'oignon est marqué par le début des récoltes de l'oignon local à Korhogo et par la baisse légère du niveau
d'approvisionnement des marchés en oignon de
la sous-région notamment
celui du Burkina Faso.
L'oignon de la
sous-région est bien représenté sur la majorité des marchés. Les échanges se sont intensifiés cette semaine. Concernant
l'oignon du Burkina Faso, sa bonne disponibilité sur les marchés a entrainé une baisse des prix de 35
FCFA/kg et de 10 FCFA/kg au niveau du prix de détail à Duékoué et à San-Pedro. On observe également une baisse de 20 FCFA/kg
au niveau des prix de gros et de 50 FCFA/kg au niveau de la vente au détail à Séguéla.
Par contre, à Korhogo et Bondoukou, la
baisse du niveau de disponibilité de cette variété
a occasionné une hausse des prix. Cette hausse est de 50 à
90 FCFA/kg au niveau du prix de gros et de 100-150 FCFA/kg pour les prix de détail
à Korhogo. A Bondoukou, la hausse est de 120 à
200 FCFA/kg pour les prix de gros et de 150 FCFA/kg au niveau des prix de détail.
L’oignon
du Niger est toujours fortement présent sur les marchés.
Ainsi, on observe une baisse au niveau des prix de gros de 20 FCFA/kg à
Séguéla et de 50 FCFA/kg au niveau
du détail. Cependant des hausses de prix de cette
variété ont été
enregistrées à Korhogo et à
San-Pedro. La hausse est de 50 à 85 FCFA/kg au niveau de la vente en gros et de
100 FCFA/kg pour la vente au détail à Korhogo. A San Pedro, on
observe une hausse de 72 FCFA/kg au niveau du prix de détail.
La variété provenant de
la Hollande est faiblement représentée sur les marchés et tend à disparaître de certains marchés. La demande est élevée par rapport à l'offre. Cette situation a entrainé une hausse des prix de 40
FCFA/kg au niveau de la vente en gros et de 85 FCFA/kg pour le détail à San-Pedro.
Les prix sont
restés généralement stables dans les autres
marchés.
Les récoltes de l'oignon local ont débuté à Korhogo. Cette variété y est
maintenant disponible sur le marché. les prix sont
restés sables sur tous les marchés car la demande est influencée par la bonne disponibilité de l'oignon de la sous-région.
Tendance: la baisse du niveau d'approvisionnement des
marché en oignon de la sous-région notamment celui du
Burkina Faso et le niveau moyen des échanges pourraient entrainer
une hausse des prix à court terme.
PIMENT FRAIS LOCAL- Vos
analystes : Constance KONAN, Louis Goly ZOGBE, KAKOU Mah
Les faits marquants de la semaine
- Nette amélioration de l'offre locale de piment
frais sur la plupart des marchés favorisant la baisse des prix de ce produit.
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
Comme
la semaine passée, les approvisionnements en piment frais ont nettement augmenté
cette semaine grâce à l'offre locale,
favorisant des baisses de prix de ce produit sur la plupart des marchés de produits
vivriers de la Côte d'Ivoire.
En
effet, le niveau de l'offre de piment frais local est en hausse sur les marchés
du pays. Les prix ont donc connu des baisses comprises entre 20 et 700 FCFA/KG
pour les prix de gros et entre 90 et
2030 FCFA/KG pour les prix de détail. Les
plus fortes baisses de prix ont été enregistrées à Daloa, Bondoukou et
Dimbokro, qui est l'une des localités où tous les prix sont les plus bas cette
semaine. Ainsi, les prix à la consommation du piment frais local qui se
situaient au cours des semaines passées
au-dessus de 1000 FCFA/KG dans les
localités de Dimbokro et Bondoukou et au-dessus de 2000 FCFA/KG dans la
localité de Daloa sont tombés entre 400 et 470 FCFA à Dimbokro, entre 900 et
1000 FCFA/KG à Bondoukou et entre 1110 et 1430 FCFA/KG à Daloa.
Les
baisses des prix du piment frais constatées dans les localités susmentionnées
et aussi dans la plupart des localités du pays sont principalement dues à une
nette amélioration de l'offre locale qui a pris la place du piment frais venu
de Ferkessédougou, de Korhogo et du Burkina Faso sur les marchés du pays.
Par
contre, l'offre de piment frais local demeure insuffisante dans les localités
telles que Yamoussoukro, Bouaké, Bouna, Korhogo, San-Pédro, Odienné et
Ouangolodougou. A San-Pédro, Ouangolodougou et Yamoussoukro, les prix de détail
ont ainsi connu des hausses comprises entre 110 et 280 FCFA/KG.
A Bouaké, les
prix de gros de ce produit ont augmenté de 415 FCFA/KG. A Korhogo et Bouna, les
prix de gros restent élevés et supérieurs à 1000 FCFA/KG et les prix de détail
sont au-dessus de 1500 FCFA/KG pour dépasser souvent 2000 FCFA/KG.
Tendance : A court terme, les prix du
piment frais local pourraient continuer à avoir tendance à baisser en raison de
l'arrivée des pluies dans plusieurs
régions causant l'amélioration du niveau des productions locales. Cependant,
les hausses de certains prix par endroit pourraient encore perdurer.
GOMBO FRAIS - Votre
analyste : DOUE GNINAHI Thierry
Les faits marquants de la semaine
- Approvisionnements moyens des marchés et baisse des prix
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
Cette
semaine, les marchés ont été de manière générale, moyennement approvisionnés en
gombo frais au niveau national. Les stocks étaient à un niveau moyen. Les prix
de gros et de détail ont connu des baisses et sont moins élevés par rapport à
la semaine précédente.
Par
rapport à la semaine passée, il y a eu une amélioration des stocks sur les
marchés de Bondoukou, de Korhogo, de Ouangolodougou, d’Odiénné, de Daloa, de
Man et de Duekoué. Les niveaux de stocks étaient globalement moyens. Cependant,
à Ouangolodougou, on a enregistré un bon niveau de stock. Les prix ont donc généralement baissé sur les
marchés. A Bondoukou, ils sont passés de 700 FCFA/kg à 550 FCFA/kg pour le prix
de gros. Et de 900 FCFA/kg à 600 FCFA/kg pour le prix de détail. A Man, le prix
de détail a subi une baisse de 15%. A Séguéla, Les prix ont subi des baisses
comprises entre 20 et 105 FCFA/kg. A Daloa, le prix de gros et de détail ont
été en baisse. Seulement à Ouangolodougou, malgré la bonne disponibilité du
gombo frais et la hausse de l'offre, les prix de gros sont restés stables et
les prix de détail ont connu une légère hausse. Les prix sont restés stables à
Daloa et à Odienné. A Abengourou, Le gombo frais est demeuré faiblement présent
sur le marché. Et les prix sont restés sensiblement stables par rapport à la
semaine passée.
A
Yamoussoukro, l’offre a été moyenne sur les marchés, qui sont approvisionnés
depuis les zones de production interne à la localité. Il y a eu baisse du prix
gros de 50 FCFA/kg et hausse du prix de détail de 85 FCFA/kg par rapport à la
semaine passée.
A
Dimbokro, le marché a été faiblement approvisionné et le gombo frais vendu
provient de Sinfra et de Yamoussoukro. Par rapport à la semaine passée, le prix
de gros et le prix de détail sont restés stables par rapport à la semaine
passée.
A
Bouaké, le marché a été moyennement approvisionné et le gombo frais vendu
provient des zones de production de la localité et de Daoukro. Par rapport à la
semaine passée, le prix de gros et le prix de détail ont connu des baisses,
passant de 600 à 400 FCFA/kg pour le prix de gros et de 1379 à 813 FCFA/kg pour
le prix de détail par rapport à la semaine passée
Comme
la semaine passée, Abidjan a été bien approvisionné à partir de Divo. L’offre
sur les marchés s’est améliorée, cependant il y a eu une hausse du prix de gros
de 200 FCFA et une stabilité du prix de
détail.
Comme
la semaine passée, le prix de détail demeure élevé à Bouna, Odienné, Abengourou,
Dimbokro, Yamoussoukro et San Pedro, et demeure supérieur à 1000 FCFA/kg.
Tendance:
Avec le retour des pluies, les prix devraient connaitre des baisses les
semaines à venir.
TOMATE SODEFEL- Vos
analystes : KAKOU Mah, OHOUSSAN Eric, YRE Antoinette
Les faits marquants de la semaine
-Pas de tomate à
Yamoussoukro et baisse de de la production au niveau national
Carte des prix pratiqués en Côte
d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : bonne
disponibilité ; régions rouges : disponibilité réduite)
Au plan national, la demande est
forte mais la production de tomate SODEFEL est faible et les arrivages du
Burkina Faso et du Mali ont baissé en volume. Les prix sont donc en hausse.
En effet, les marchés sont
insuffisamment approvisionnés, occasionnant des hausses des prix. En plus, la
forte demande en tomate sur le marché abidjanais, pousse les producteurs et les
commerçants de certaines zones de à acheminer tous les stocks sur Abidjan,
créant des pénuries dans ces zones. C’est le cas de Yamoussoukro cette semaine
où il n’y a pas de tomate SODEFEL sur le marché. Cette préférence se justifie par des prix
plus rémunérateurs qu’offrent ce marché. A Bouaké, les offres sont moyennes avec
la présence de la tomates du Burkina
Faso.
Cette semaine, les marchés du nord du pays
disposent de tomate en provenance du Burkina Faso et du Mali. Sur lesdits marchés,
les prix pratiqués sont parmi les plus bas du pays avec 283 FCFA/kg à Korhogo
pour la vente en gros et 300 FCFA/kg à Odienné pour la vente au détail.
Dans l’est du pays, L’offre est
moyenne mais les productions sont en baisse avec des prix élevés mais stables à
Bondoukou.
Dans le centre-ouest, l’offre est
faible sur les marchés de Daloa. La production locale est en baisse, les prix
en hausse et la demande moyenne.
Dans l’ouest, L’offre est moyenne
à Duékoué et à Man. A Man, les prix de gros ont augmenté de 25% et ceux du
détail de 28%.
A Abidjan, l’offre est faible et
les approvisionnements sont assurés cette semaine à partir des stocks d’Odienné
et du Burkina Faso. Toutefois, les prix ont baissé. Les prix de gros ont perdu
100 FCFA/kg et ceux du détail 150 à 200 FCFA/kg.
A San Pedro, l’offre est faible et
la demande forte. Les approvisionnements sont venus cette semaine de Bouaké et
du Burkina Faso.
Tendance : La baisse de la production locale et le ralentissement des
arrivages du Burkina Faso, fait craindre des difficultés d’approvisionnement
dans les semaines à venir et donc des hausses de prix voire des pénuries comme
c’est le cas à Yamoussoukro cette semaine.