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vendredi 1 avril 2016

Bulletin sur le marché du Mais en Côte d’Ivoire N°124 du 01 Avril 2016


MAIS - Vos analystes : KONAN Constance,KAKOU Mah et KOUADIO Kouamé Lazare
Les faits marquants de la semaine
- Activité commerciale moins intense au plan national sauf à Ouangolodougou

Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)


L’activité commerciale du maïs a été peu intense cette semaine sur le plan national. Ouangolodougou fait néanmoins l’exception avec une hausse du niveau des échanges.

Le district des Savanes a enregistré deux tendances au niveau de l’évolution des activités commerciales. D’abord au niveau de Korhogo elles ont été moins intenses. La plupart des acteurs de la filière maïs de cette région continuent de concentrer leurs effortset leurs moyens financiers à la campagne de commercialisation de la noix de cajou. Dans la même logique, ces derniers poursuiventle destockage du maïs pour faire plus de place à la noix de cajou dans leurs magasins. A Ouangolodougou par contre,  les échanges ont enregistré une hausse d’intensité par rapport à ceux de la semaine dernière, passant de 730 tonnes écoulés en dehors de la ville à 1220tonnes cette semaine. Cependant on note une baisse de la disponibilité sur le terrain. Par ailleurs il est à noter une hausse de la demande du maïs blanc justifiant la hausse de son prix de gros de 5 FCFA/kg.

Cette hausse des prix est aussi perceptible au niveau des régionsde Daloa avec 5 FCFA/kg en plus par endroitau niveau desprix de gros. Cette situation est due à un niveau de stock en baisse face à une demande moyenne. A Odienné par contre, le prix de gros a baissé de 5 FCFA/kg par endroit du fait de l’importance de l’offre par rapport à la demande.De manière générale, l’activité commerciale est peu intense dans la zone intermédiaire de production. Cette situation est due d’une part à l’occupation des acteurs pour les festivités de la Pâques  (c’est la cas de Bondoukou) et aux échanges qui se limitent au niveau local (c’est la cas de Séguéla et d’Odienné) d’autre part.
Bouaké a enregistrée une hausse des prixde 5 FCFA/kg à tous les niveaux. Par ailleurs lesacheteurs éprouvent des difficultés à constituer des stocks autour de la ville. Ils sont toujours engagés dans la commercialisation de la noix de cajou.

Tendances: Les échanges devraient restés lents avec une stabilité des prix dans l’ensemble à court terme.

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