IGNAME - Vos analystes :Constance
KONAN, COULIBALY G. Djibril
Les faits marquants de la
semaine
-
IGNAME : Baisse d’intensité des activités
sur la plupart des marchés de l’igname.
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
Cette semaine est marquée
par une morosité des activités commerciales de l’igname due au retour à
l’équilibre après les fêtes sur plusieurs marchés.
Dans certaines régions, les
producteurs et les commerçants n’ont pas encore véritablement repris leurs
activités, ce qui entraine des difficultés d’approvisionnement des marchés.
Cela se ressent à Tanda, Bouaké et Ouangolodougou, où les prix de l’igname ont augmenté de 5 à
85 FCFA/kg. En outre, la frénésie des activités commerciales observée pendant
les fêtes a fait baisser les disponibilités de l’igname Kponan et Assawa dans
certaines zones de production, notamment à Bouna et à Bondoukou, où les prix
ont augmenté de 10 à 25 FCFA/kg à tous les niveaux.
Dans le Worodougou, grande
zone de production des variétés tardives, l’offre du Bêtê-bêtê et du Florido ne
cesse de croitre sur les marchés de Séguéla, Kani et Mankono. Par ailleurs, la
demande des acteurs locaux et étrangers y est considérable et cela a favorisé
la hausse des prix. A Séguéla, les prix bord-champ sont passés de30 FCFA/kg à
90 FCFA/kg en une semaine. Les prix au niveau des ventes de gros et de détail
ont pratiquement doublé cette semaine. Toutefois, les stocks du Krenglè commencent à baisser, mais les prix sont
restés stables.
Contrairement à ce qui
précède, on observe à Korhogo une baisse des prix de l’igname. Cette situation
de marché est due à la bonne disponibilité du produit sur le marché même juste
après les fêtes alors que la demande est faible. Les prix de gros ont donc
baissé de 75 FCFA/kg et ceux de détail de 100 à 125 FCFA/kg.
Dans les autres localités,
l’intensité des activités commerciales a diminué après les fêtes, mais cela n’a
pas influencé les prix qui sont restés relativement stables.
Tendance: A court terme, les prix du Kponan et de l’Assawa
devraient rester stables, mais l’on pourrait observer par endroit des hausses
de prix du Florido, Bêtê-bêtê et le Krenglè dû à la présence des acheteurs
étrangers sur les marchés.
MANIOC - Votre analyste : PERRIN
Audrey
Les faits marquants de la
semaine
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MANIOC : Baisse de l’approvisionnement en manioc
amer et doux du fait du temps sec qui rend le déterrage plus difficile et de la
baisse d’activité pendant les fêtes.
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
L'offre de manioc amer
est en nette baisse par rapport à la semaine précédente du fait de plusieurs
facteurs : récoltes difficiles à cause de la saison sèche; ralentissement des
activités en période d'après-fêtes. on note une hausse des prix dans la plupart
des localités .
Dans le Nord, l'offre
est plutôt moyenne et en nette regression par rapport à la semaine précedente.
Les sols durs à cause de la saison sèche rendent les récoltes difficiles.
Odienné, la demande des tranformatrices est forte. les stocks villageois autour
de la villes ont fortement diminué. en revanche, les prix de gros et de détail
sont resté stables. A Séguéla, les prix
bord-champ sont stables, mais ceux de gros ont été tiré vers le haut
(+5FCFA/Kg) du fait de la forte demande des transformatrices.
A l'Est, malgré les récoltes rendu
difficiles du fait de la saison sèche l'offre est bonne à Bondoukou et moyenne
à Bouna avec une légère amélioration. en revanche, les prix au tous augmenté.
c'est le cas de Bondoukou qui affiche une hausse de 20FCFA/Kg au prix
bord-champ et de gros et de 30FCFA/Kg au prix de détail.
Dans le centre, réputée
zone de forte production, les activités reprennent timidement depuis la fin des
fête. Les marchés ont été diversement approvisionnés. Les producteurs de cette
zone éprouvent aussi les difficultés de récoltes. A bouaké et Dimbokro, l'offre
est moyenne. On note l'arrivée de commerçants d'Abidjan dans la zone de
Dimbokro. A Yamoussoukro, l'offre est faible. la demande est toujours forte.. A
Bouaké, tous les prix sont stables. A Yamoussoukro, on note une hausse des prix
de gros de 5FCFA/Kg et une baisse des prix de détail de 1 à 2FCFA/Kg.
A l'ouest, l'offre est
moyenne et eb diminution progressive du fait de la dureté des sols qui rendent
les récoltes difficiles. on note aussi une baisse des stocks villageois. les
prix bord-cham et de gros ont enregistré de légères hausses, respectivement
4FCFA/Kg et 1FCFA/Kg. En revanche, ceux de détail ont baissé de 3 à 11FCFA/Kg
Dans le Sud, l'offre
est faible à Abidjan avec des niveaux d'approvisionnement en baisse
progressive. Toutefois, les prix de gros sont en baisse de 5FCFA/Kg.
La tendance est stable à légère hausse sur l’ensemble du
pays, du fait de la saison sèche et de la reprise timide des activités, les
prix pourraient connaître de légères hausses à cause de la demande qui a
tendance à augmenter progressivement
MANIOC DOUX - Votre
analyste : ZAHUI Koudou Sévérin
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la semaine
en Francs CFA/kg
(Régions vertes : Prix
bas ; Régions rouges : Prix élevés)
La saison sèche
continue d'influencer le marché du manioc doux, du fait des sols durs qui
rendent difficiles les récoltes et la constitution des stocks des collecteurs.
la tendance des prix est à la hausse dans la grande majorité des localités
cette semaine.
Dans le grand Nord, les
commerçants ravitaillent difficilement les marchés offrant des niveau
d'approvisionnement divers. on note que le niveau d'approvisionnement est bon à
Korhogo, moyen à Odiénné, faible à Séguela et une quasi absence à Ouangolo. A
Odienné, les stocks villageois autour de la ville sont insihnifiants au point
qu'elle enregistre des arrivages salvateurs de la région du Tonkpi. A Korhogo,
la demande est forte, mais le bon approvisionnement a permis de tirer vers le
bas : prix de gros (-30FCFA/Kg) et de détail (-4 à 5FCFA/Kg). en revanche, tous
les prix sont en hausse A Séguela et à odienné.
Dans le centre, les
marchés ont été diversement approvisionnés à l'image du manioc amer. les
activités reprennent timidement. A bouaké l'offre est bonne, elle est moyenne à
Dimbokro et faible à Yamoussoukro. On note l'arrivée de commerçants d'Abidjan
dans la zone de Dimbokro. A Yamoussoukro, l'offre est faible avecune demande est toujours forte. Tous les prix
sont à la hausse. A Bouaké, la hausse est insignifiante, de l'ordre de 1FCFA/Kg
au prix bord-champ et de gros. A
Yamoussoukro, la hausse est de FCFA/Kg au prix de gros et varie de 23 à
36FCFA au prix de détail.
A l'Est, l'offre est
bonne à Bondoukou et Tanda, mais moyenne à Bouna et Abengouro. Les récolte y
sont aussi difficiles. Tous les prix sont à la hausse en dehos de Bondoukou où
ils sont restés stables. A Tanda, on note des hausses de 8 à 12FCFA/Kg des prix
bord-champ, de 10FCFA/Kg, des prix de gros et de 8 à 54FCFA/Kg des prix de
détail. A Abengourou, les prix de gros ont augmenté de 11FCFA/Kg et ceux de
détail de 26 à 28FCFA/Kg.
A l'ouest et centre
ouest, l'offre est moyenne dans l'ensemble sauf à Man. On y note une diminution
des approvisionnement due à la celle des stocks villageois. La demande reste
encore forte à Daloa au niveau des transformatrices. Les sont en baisse à
Duékoué surtout au niveau du détail, de 51 à 71FCFA/Kg. ils sont en hausse à
Man et à Daloa. On note au niveau des prix de gros +17FCFA/Kg à Man. au niveau
du détail, on note +23FCFA/Kg à Daloa et +11FCFA/Kg.
Dans le sud, l'offre est moyenne à Abidjan et faible à
San-Pedro. toutefois, le niveau d'approvisionnement a été légèrement en hausse
à Abidjan et a favorisé la baisse des prix au niveau du gros (-25 à -42FCFA/Kg)
et du détail (-81 à -86FCFA/Kg).
BANANE PLANTAIN - Votre analyste : PERRIN
Audrey
Les faits marquants de la
semaine
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PLANTAIN : Diminution de l’offre et hausse
des prix dans la majorité du pays.
Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la
semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges :
prix élevés)
Cette
semaine, l’offre a baissé du fait de la reprise difficile des activités après
les fêtes et de l’harmattan.
Dans
certaines localités, les opérateurs (commerçants, producteurs) qui se sont
déplacés pour les fêtes de fin d’année ne sont toujours pas de retour. Ce qui
rend difficiles les approvisionnements des marchés. Les prix ont donc augmenté
à Daloa, San Pédro, Dimbokro.
Abengourou et
Tanda, les prix ont augmenté du fait de la sécheresse provoquée par l'Harmattan
qui commence à dessécher les bananiers et à les faire tomber. La taille et la
qualité des régimes ont donc diminué. Ce qui explique la hausse des prix.
A
Yamoussoukro, l’acheminement d’importantes quantités de bananes sur Abidjan et
la reprise tardive des activités par les opérateurs après les fêtes ont réduit
considérablement l’offre locale. Cette situation a entrainé des hausses de prix
sur les marchés. Les prix de gros ont augmenté de 88FCFA/kg et ceux de détail
de 2 à 56FCFA/kg.
A Bouaké,
Duékoué et à Séguéla, les activités commerciales sont toujours intenses.
L’offre est en baisse tandis que la demande augmente. Il y a des convois de
banane vers d’autres localités partent de Duekoué et Séguéla. Ce qui a engendré
une hausse des prix à tous les niveaux.
A Abidjan
également, les prix de gros ont augmenté de 28 FCFA à 43 FCFA/kg et les prix de
détail de 56 FCFA à 59 FCFA/kg sur les marchés du fait de la réduction de
l’offre et des difficultés d'approvisionnement.
A Korhogo,
l’offre est faible mais la demande faiblit aussi. Les prix ont observé une
baisse tandis qu’à Bondoukou, l’offre est également faible mais les prix sont
restés stables.
Tendance : Avec la réduction de l’offre et des effets de la sécheresse
induite par l’harmattan, la tendance des prix est à la hausse
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