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vendredi 5 juin 2015

Bulletin sur le marche des Légumes en Côte d’Ivoire N°81 du 05 Juin 2015



OIGNON - Vos analystes : KONAN Constance, COULIBALY Djibril, KOUAKOU Kouassi Léopold
Les faits marquants de la semaine
OIGNON : Dominance de l’oignon du Niger sur les marchés

Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)

 
L’oignon de la sous-région est toujours présent en quantités impressionnantes avec une dominance de l’oignon du Niger.
Bien que la campagne commerciale de l’oignon du Burkina Faso chemine vers sa fin, quelques camions ont encore déchargés chez certains commerçants. Néammoins, de manière générale le niveau des stocks continuent de baisser. La demande étant plutôt timide, les prix de gros sont restés stables sur la majorité des marchés (240 à 335 FCFA/Kg). A Bouaké et Abidjan ont enregistré une légère baisse de 10 FCFA/Kg.
L’oignon du Niger quant à lui est toujours bien présent sur les marchés. La faible demande a contribué à stabiliser les prix, ils sont maintenant entre 240 et 400 FCFA/Kg en gros.
La fin de la campagne commerciale de l’oignon du Burkina Faso pousse certains commerçants vers la variété locale. En plus, la pression des pertes dues à la pourriture oblige les producteurs à céder de plus en plus leur produit. L’oignon produit localement est donc très visible dans la région du Tchologo, où sa commercialisation est assez intense, affichant un prix bord champ de 240 FCFA/kg. Cette variété a considérablement baissé en disponibilité dans certaines zones particulièrement dans la région de la Bagoué.
Le niveau de stock de l'Oignon de Hollande a encore baissé cette semaine. Cette variété est moins appréciée par les consommateurs en cette fin campagne de commercialisation des variétés de la sous-région et du local. En gros, il se négocie entre 250 et 500 FCFA/Kg sur les marchés où il est présent. A l’ international, la demande en oignon des pays Européens et Africains est en baisse.

Tendance:
Vu le niveau de la demande qui semble s’équilibrer avec l’offre, les prix devraient être stable à court terme. L’approche de la période de RAMADAN, avec l’accentuation de la baisse des stocks de l’oignon du Burkina devraient par la suite faire monter légèrement le niveau des prix.

AUBERGINE - Vos analystes : KAKOU Mah, YRE Lou Antoinette , DIOMANDE Abibata, KRA Clemence
AUBERGINE : Baisse d’approvisionnement en aubergine «  n’drowa » et « violette »

Carte des prix pratiqués de l’aubergine en Côte d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)

L’aubergine a une disponibilité moyenne sur les marchés en Côte d’Ivoire.
A Abidjan, l’approvisionnement des marchés est en baisse. La production qui auparavant provenait surtout des localités proches d’Abidjan a diminuée. Actuellement, l’aubergine provient principalement de Daoukro et la fixation des prix sur les marchés prend en  compte le coût du transport et des difficultés auxquelles les commerçants sont confrontés. Les prix ont subi une hausse de prix de gros (75 F CFA/KG) et au détail (119 F CFA/KG).
Duekoué a une bonne disponibilité d’aubergine avec un niveau d’approvisionnement moyen. La production des villages environnants  abondent les marchés. Une baisse  est constatée  sur les prix en général. Pour le gros, une baisse de 100 F CFA/KG et le détail une baisse de 166 F CFA/KG.
San-Pedro a un niveau d’approvisionnement moyen. Les prix ont connu une hausse qui s’explique par l’accès difficile des  zones de production suite aux pluies enregistrées. Pour le gros plus de 150 F CFA/KG et détail plus de 75 F CFA/KG.
Tanda, zone productrice a une bonne présence du n’drowa. Cependant, la production   est en baisse du fait de l’introduction d’autres cultures telles que le gingembre et le roucou. Le prix de gros est en hausse de 20 F CFA/KG tandis que celui du détail est stable.
Les autres localités affichent toutes un niveau d’approvisionnement moyen avec différentes variations des prix de gros comme de détail.
L’aubergine violette dans sa globalité a une présence moyenne sur les marchés. L’offre est présente avec une demande quasi inexistante.

Tendance : Les prix connaîtront une hausse si l’offre demeure faible. 

GOMBO - Vos analystes : KAKOU Mah, YRE Lou Antoinette , DIOMANDE Abibata, KRA Clemence
GOMBO : Bonne couverture du marché d’Abidjan / couverture des autres marchés  

Carte des prix pratiqués du gombo en Côte d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)

Le gombo   affiche  de plus en plus sa présence sur les marchés. La saison des pluies qui est en cours facilite la culture de ce légume qui marque une disponibilité satisfaisante dans plusieurs localités du pays. Dans les commerces, la qualité du produit  étalé  s’est nettement améliorée  et est attrayante. 
A Abidjan,  parallèlement  aux régions habituelles fournisseuses de gombo, régulièrement plusieurs régions desservent  les marchés. Le gombo « hiré » et le gombo « baoulé » sont suffisamment disponibles chez les grossistes et les détaillants. Mais le gombo « hiré » est toujours dominant. Le  niveau d’approvisionnement continue de croitre. Les prix suivent leur tendance à la baisse.
A San pedro, l’offre s’est améliorée. Cependant, les prix restent élevés  en raison de la forte demande dans les zones d’approvisionnement. Déplus, la dégradation des voiries et  le coût élevé du transport  concourent à cette situation.
A Duékoué, la présence  de la production des villages environnants a relevé le niveau  de l’offre et a contribué à la baisse des prix.
A Ouangolo, le gombo  apparait  en quantité suffisante sur les marchés

Tendance : les prix pourraient se stabiliser ou baisser  les semaines à venir à condition que l’offre progresse.


PIMENT - Vos analystes : KAKOU Mah, YRE Lou Antoinette , DIOMANDE Abibata, KRA Clemence
PIMENT : Bonne présence du piment local sur l’ensemble des  marchés / rareté du piment du Burkina Faso

Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)

Comme la dernière semaine, le niveau d’approvisionnement du marché en piment est toujours satisfaisant grâce à l’entrée en récolte de plusieurs régions productrices.
A Abidjan, l’offre locale continue de recouvrir les marchés. Le piment ordinaire est mieux représenté. Mais le « sent bon » local est en retrait. Cette bonne disponibilité de l’offre ne se ressent pas véritablement sur les prix. Cette situation peut s’expliquer par le pesage des camions qui oblige les commerçants à réduire considérablement la surcharge.
La production du Burkina Faso est délaissée dans les commerces au profit du piment local qui fait présentement l’affaire des commerçants.
Contrairement à Abidjan où le niveau d’approvisionnement est bon, les localités de l’intérieur du pays telles qu’Ouangolo, Séguéla et Tanda ont un niveau d’approvisionnement moyen parce qu’Abidjan est la destination privilégiées des produits cultivés.
A Duekoué, les villages environnants approvisionnement la ville. Ce relèvement de la disponibilité justifie la baisse des prix.
Concernant les prix, Séguéla et Tanda affichent les prix les moins chers qui vont de 185 à 250 F CFA/kg en gros de 250 à 500 F CFA/kg au détail.
Ouangolo et San-Pédro sont respectivement les zones les plus chères cette semaine (1111 F CFA/kg et 1250 F CFA/kg).

Tendances
Les prix connaitront une baisse avec la régularité des approvisionnements.


TOMATE- Vos analystes : KAKOU Mah, OHOUSSAN Eric, YRE Lou Antoinette 
TOMATE : disponibilité satisfaisante de la production locale / retrait de la tomate du « Burkina Faso »

Carte des prix pratiqués en Côte d’Ivoire au cours de la semaine en Francs CFA/kg
(Régions vertes : prix bas ; régions rouges : prix élevés)

La tomate locale continue de ravitailler les marchés. Cette offre en croissance met en retrait l’offre du Burkina Faso qui  l’avait remplacée en période de soudure.
A Abidjan, sur les marchés, la tomate locale est régulièrement présente au préjudice de l’offre du Burkina. La disponibilité  est en hausse et provient de toutes les localités productrices. Cette bonne offre a entrainé une baisse des prix de gros et de détail. La tomate « Burkina » est prés qu’invisible sur les étals. Les commerçants et les consommateurs sont tournés vers la production locale qui est présente avec des prix intéressants.
Abengourou affiche les prix les moins élevés en détail car la récolte de tomates a commencé dans la zone. La disponibilité a été relevée. Mais l’essentiel de la production est acheminée à Abidjan.

Quant à la ville de Yamoussoukro, l'offre demeure faible et les prix restent encore élevés en raison de la préférence du marché d’Abidjan  sur lequel les producteurs écoulent directement leurs produits.
Sur le marché de Tanda l’apparition progressive de la tomate  est constatée avec la production des localités environnantes.

Tendance
Au plan national, le retour des pluies est un bon signe pour les producteurs dont la plupart des champs sont en fructification. Si elle se maintien, les productions seront bonnes et les prix baisseront

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