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vendredi 26 décembre 2014

Bulletin sur le marché du Maïs en Côte d'Ivoire n°58 du 26 décembre 2014

Les faits marquants du moment
- Stabilité des prix au niveau national
- Stock importants chez les producteurs





Maïs - Votre analyste : KOUADIO Kouamé Lazare
En Côte d'Ivoire, l'offre de maïs est entièrement absorbée par la demande nationale. Il n'y a pas d’affluence des acheteurs étrangers sur le marché. La demande est restée quasiment stable.
Une stabilité généralisée des prix est observée en Côte d'Ivoire et dans la sous-région notamment au Burkina Faso.











Dans la région des Savanes les récoltes se poursuivent avec un accroissement des stocks bord-champ et en ville. Les acheteurs continuent d’approvisionner Abidjan, Bouaké et Agnibilekro. Ils constituent des stocks en prévision de satisfaire des acheteurs étrangers d'ici peu. Les prix de cette semaine n'ont pas connu d'évolution par rapport à ceux de la semaine dernière.

Le Denguélé continue d’enregistrer des approvisionnements intenses. La commercialisation connait toujours un ralentissement comme la semaine dernière. En effet, les acheteurs éprouvent toujours des difficultés à écouler leurs stocks. Cette situation n'a pas influencé les prix qui sont toujours restés stables.

Le Woroba a connu un ralentissement des activités commerciales. Les stocks n'ont pas connu d'évolutions significatives et sont restés bas comme la semaine dernière. Les prix sont restés stables à tous les niveaux.

Dans la vallée du Bandama, on enregistre toujours des approvisionnements intenses. Il y a de bons stocks disponibles en provenance des départements environnants et du nord de la Côte d’Ivoire. Des chargements en direction d’Abidjan ont été réalisés cette semaine. Les prix sont stables.

Le Zanzan poursuit ses récoltes du second cycle. Les approvisionnements sont encore lents ainsi que la commercialisation dans la région du Gontougo. Dans le Bounkani par contre, l'offre locale de maïs est entièrement absorbée par une clientèle locale composée des ménages et des petits éleveurs. L’offre demeure insatisfaite. Les prix y sont très élevés car la zone est relativement difficile d’accès.
Tendance : Les prix devraient rester stables sur l'ensemble du territoire ivoirien tant que la demande reste nationale.
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