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lundi 13 octobre 2014

Bulletin sur le Marché du Maïs en Côte d'Ivoire N°47, 10 octobre 2014

 

LE MARCHE DU MAÏS EN CÔTE D'IVOIRE

Cette semaine, les récoltes s’intensifient et offrent au marché des quantités de maïs de plus en plus importantes. Les prix, très bas depuis plusieurs semaines, sont restés stables par rapport à la semaine dernière.

Dans les Savanes, les magasins se vident de leurs anciens stocks qui sont remplacés progressivement par le nouveau maïs. La pression exercée par le nouveau maïs sur les marchés pousse les prix vers un niveau très bas. La demande est quasi-constante et la plus part des livraisons se font chez les usiniers à Abidjan. Les sorties de maïs vers la sous-région sont presque inexistantes.

Dans les autres régions, les récoltes sont déjà terminées pour la première saison. Le prix bord-champ a atteint un niveau record avec un minimum de 55 FCFA/Kg observé dans la zone de Séguéla qui affiche les plus bas prix depuis le début de la récolte. Avec une demande plus ou moins constante, les principaux acheteurs sont les ménages, les éleveurs locaux, les marchés d’Abidjan et d’Agnibilekrou. Les prix sont très bas.
 

LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L'OUEST
 
Sur les marchés du Mali et du Burkina Faso, les prix sont restés stables. Au lendemain de la fête de Tabaski, le marché connait un ralentissement dans les échanges destinés aux ménages. Les achats et ventes du maïs continuent d’animer les marchés urbains. Bien que les stocks soient en baisse considérables, ils parviennent à satisfaire la demande et à stabiliser le prix à un niveau relativement bas.

LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS

Sur le marché international, les pluies diluviennes dans plusieurs zones de production alors que le maïs est en cours de maturation et les risques de dégâts de gel permettent de maintenir une certaine fermeté du marché du maïs à court terme.

LA SYNTHÈSE DES ANALYSTES

La qualité du maïs s’est améliorée à cause des bonnes conditions de séchage actuelles. La demande locale ne parvient pas à absorber tout le flux de maïs qui arrive sur le marché. Une augmentation des prix est donc très peu probable à court et moyen terme.

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