Bulletin sur le marché du Maïs en Côte d'Ivoire N°50 du 31 Octobre 2014

LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE
Dans les Savanes, les récoltes sont en cours. Le nouveau maïs fait son apparition sur les marchés. Les
stocks de la dernière production ont considérablement baissé chez tous les acteurs. La récolte du coton a également débuté et les producteurs sont donc très occupés par ces deux spéculations. Dans les zones à deux saisons de production (Centre et Sud du pays), les récoltes de la première saison sont quasiment terminées. La baisse du taux d’humidité facilite la mise en marché de cette production. Le
deuxième cycle est en cours de production. L’ancien maïs tend à disparaître sur les marchés.

A Séguéla, la demande limitée a orienté les commerçants vers d’autres spéculations telles que le cacao, l’igname et l’arachide. Cependant, cette semaine l’activité commerciale est en légère hausse avec les acteurs venus d’autres localités.

A Bondoukou, la récolte a débuté mais n’est pas encore disponible sur les marchés. Cette localité a enregistré l’arrivée des commerçants du Ghana qui viennent s’approvisionner en maïs.

Abidjan et Agnibilekrou absorbent l’essentiel des surplus commercialisés par les autres localités.

LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Au Mali, à l'exception de la région de Sikasso où le cours du maïs est en régression, le marché malien est relativement stable comparé à la semaine passée.

Le Burkina connait une phase d’instabilité politique forte mais qui ne touche pour l’instant pas les campagnes et ne devrait donc pas avoir d’impact sur la bonne avancée des récoltes de maïs.

Au niveau de la sous-région, la saison des pluies finie sur un bilan plutôt positif. Malgré le retard de la saison pluvieuse en juin-juillet, les pluies ont été relativement bien réparties et les cumuls pluviométriques sont normaux à légèrement supérieurs à la normal sur la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burkina, le Ghana et le Niger.
Seules certaines zones du Nigeria, du Sénégal et de Mauritanie ont connu des déficits hydriques qui pourraient limiter les rendements en céréales. Dans l’ensemble, on peut s’attendre à une bonne disponibilité en céréales pour l’année 2015 et à des prix plutôt bas

LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS
Le temps ensoleillé permet désormais une accélération des récoltes aux Etats-Unis et en Europe. La demande augmente en conséquence avec notamment d’excellents chiffres d’exportation pour les Etats-Unis. La récolte mondiale de maïs reste évaluée en nette hausse et devrait comme attendu faire augmenter le niveau des stocks de maïs partout dans le monde. On s’attend donc toujours à une année de prix plutôt bas sur le marché international du maïs.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES
Les récoltes du nord du pays sont disponibles sur le marché local. L’activité commerciale tend à légèrement augmenter avec la disponibilité croissante de maïs bien séché. L’augmentation de l’offre du maïs sur les marchés pourrait provoquer une légère baisse des prix dans les zones où ils sont les plus élevés (Denguélé, Savanes, Zanzan) et le maintien de prix bas dans le reste du pays.

Rappelons qu’à leur niveau actuel dans le Centre du pays, les prix sont proches des coûts de production des producteurs et ces derniers ne seront donc pas incités à vendre de grandes quantités de maïs.Ce facteur devrait limiter la baisse des prix et maintenir une stabilité des prix autour de leurs niveaux actuels.

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Bulletin sur le marché de l'igname en Côte d'Ivoire du 31 Octobre 2014

Les faits marquants du moment

• baisse des prix attendue pour les prochains mois
• demande stable attendue les prochaines semaines

L’igname précoce est largement disponible sur le territoire national. Compte tenu de l’arrivée
prochaine des récoltes d’igname tardive, il est possible que les prix puissent connaitre une légère baisse d’ici quelques semaines.


Avec l’arrêt des pluies, les commerçants ont pu acheminer beaucoup de produits vers les marchés urbains.

Dans les districts du Zanzan et la Vallée du Bandama, grandes zones de productions, le marché est très bien approvisionné en ignames.

Le prix au détail se situe entre 150 et 225 FCFA/Kg.

Dans le Denguélé, la demande est quasi-constante malgré la hausse des stocks dans la zone de production. Les difficultés d’accès rendent difficile l’évacuation des productions vers Abidjan. Les prix sont très bas dans ce district et pourront demeurer à ce niveau pendant encore plusieurs semaines.

A Abidjan le marché et les prix sont plutôt stables dans l’ensemble.

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Bulletin sur le marché de l'arachide en Côte d'Ivoire N°2 du 31 Octobre 2014

Les récoltes d’arachide se poursuivent. Les stocks se regarnissent timidement et les prix restent pour la plupart stables pour cette semaine.

Au bord-champ, les prix varient en 300 et 450 FCFA /kg. Une légère hausse à Ouangolodougou est constatée du fait d’une baisse des superficies rendant moins disponible la nouvelle arachide. A Bondoukou, il très peu de quantités disponibles au bord champs.

Les prix de gros, eux varient entre 325 et 650 FCFA/kg, les récents approvisionnements ont fait baisser les prix.

En détail, les prix oscillent entre 350 et 750 FCFA/kg.

Le marché est resté relativement stable. Seules de très légères baisses ou hausses ont été enregistrés de façon disparate sur certains marchés en raison du niveau des stocks relatif à chaque zone.
Dans les semaines à venir, avec l’intensification des récoltes les prix pourraient légèrement diminuer.

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Bulletin sur le marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°50 du 31 octobre 2014

LE MARCHE DE L’OIGNON EN COTE D’IVOIRE

1-Situation sur les marchés

Cette semaine, le marché reste stable. Les stocks sont toujours à un niveau satisfaisant. L’oignon de Hollande continue de dominer tous les marchés, toutefois la nouvelle production du Niger sur les marchés de l’axe routier centrale Ouangolodougou-Abidjan. Au Sud-Ouest, à San-Pedro, les commerçants sont confrontés aux difficultés de conservation de la variété en provenance du Maroc qui semble mal résister à l’humidité et la chaleur de la côte.

 Les mises en place des pépinières de l’oignon ivoirien se poursuivent dans les zones de production du Nord du pays.

Bulletin sur le marché du Maïs en Côte d'Ivoire N°49 du 24 Octobre 2014

LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE
Cette semaine, les récoltes continuent de s’intensifier dans les districts du Zanzan, de la vallée du Bandama et du Woroba. Avec l’arrêt des pluies, les conditions de séchage se sont améliorées et la qualité du maïs aussi. Les producteurs augmentent leurs stocks dans les greniers et les magasins de stockage. Les stocks deviennent donc importants dans ces localités car les récoltes se sont accélérées ces dernières semaines. L’offre est largement supérieure à la demande et les prix sont déjà très bas. Les principaux acheteurs sont les ménages et les éleveurs d’Abidjan et d’Agnibilekrou.

Dans les districts du Denguélé et des savanes qui ne pratiquent qu’une seule saison, les récoltes ont commencé pour les semis précoces. Les prix sont un peu plus élevés par rapport aux semaines précedentes du fait du faible niveau des stocks par rapport à la demande qui est beaucoup plus importante. En effet, les anciens stocks sont quasiment finis chez les producteurs et chez les commerçants. Les prix sont en légère baisse parce que les acheteurs externes sont absents.

Cette semaine à Abidjan et le dans le Zanzan qui sont les plus grands consommateurs de maïs, les prix sont restés stables. Actuellement, la demande est quasi-constante chez les fabricants d’aliment de bétail. Les commerçants réalisent des stocks importants à cause de la qualité du maïs qui s’est nettement améliorée cette semaine.

LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Au Mali et au Burkina, les récoltes ont commencé dans les régions sud qui ont connu les premiers semis de la saison. Cette semaine une baisse généralisée de près de 15 % des prix du maïs dans la plus part des zones de production a été constatée. La pression de la nouvelle récolte contribue à la baisse des prix constatés.

LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS
Les récoltes ont été retardées par les pluies de la semaine dernière. Les productions sont très bonnes cette année voire même exceptionnelles aux USA et en Europe. Malgré l’arrêt des pluies, l’humidité des sols retarde la reprise des activités de récolte, ce qui permet de soutenir le marché et de maintenir les prix à un niveau relativement élevés.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES
L’augmentation du niveau des stocks de la nouvelle récolte continue de stabiliser les prix sur l’ensemble du territoire national. L’amélioration de la qualité du maïs a permis d’augmenter les stocks chez les commerçants, les usiniers et les producteurs.

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Bulletin sur le marché de l'igname en Côte d'Ivoire du 24 Octobre 2014

Les faits marquants du moment

• Stabilité des prix attendue pour les prochains mois
• Stocks abondants dans les grandes zones de production

Les stocks d’igname sont toujours abondants dans les grandes zones de production qui sont le Zanzan et la Vallée du Bandama.

Les prix y sont restés inchangés malgré les fortes commandes émises par Abidjan et les autres grandes localités du pays. Les magasins sont bien approvisionnés avec des prix bord-champs qui varient entre 110et 150 FCFA/Kg.

Une partie de la production est exportée vers les pays de la sous-région en occurrence le Mali, le Burkina et le Niger. Un petit commerce des femmes dans les villages environnants permet quotidiennement de nourrir les populations urbaines. Vendus en tas, l’igname est détaillée à des prix de l’ordre de 150-200 FCFA/Kg à Bouake contre 225-250 FCFA à Bondoukou.

Ailleurs, la production est moins abondante et est consommée la plupart du temps localement. Les prix sont plus volatiles à cause de la demande qui est très variable. Le prix est resté constant dans toutes ces localités sauf à Séguéla où les prix ont augmentés. Le prix de gros est passé de 125 à 175 FCFA/Kg en une semaine.

A Abidjan, le prix est stable et la demande aussi.

Les acteurs prévoient une stabilité des prix notamment à Abidjan et dans les grandes zones de production.

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Bulletin sur le marché de l'arachide en Côte d'Ivoire N°1 du 24 octobre 2014

Les faits marquants du moment
-Activité commerciale stable
- Les récoltes continuent

Dans les zones de production, l’activité commerciale est restée plutôt stable, par contre dans les zones faiblement productrices, des hausses de prix sont enregistrées du fait des faibles approvisionnements. A Séguéla, particulièrement, la hausse des prix est le fait de rétentions faites par les producteurs.
Au bord-champ, l’arachide s’achète entre 300 et 375 FCFA/kg dans les Savanes, le Denguélé et le Woroba. Dans les autres zones (Vallée du Bandama et Zanzan), les prix sont plus élevés et varient entre 365 et 600 FCFA/kg. Les prix de gros oscillent entre 325 et 400 voire 700 FCFA/kg dans les zones les moins productrices.
Au détail, les prix varient entre 350 et 850 FCFA/kg.

Comme annoncé, des hausses ont été enregistrées dans les zones où l’approvisionnement se fait de plus en plus difficile. Toutefois, le marché de l’arachide reste stable pour cette semaine. Dans les semaines à venir, la nouvelle récolte devrait prendre plus de place sur les marchés, toutefois cela n’influencera pas significativement les prix.

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Bulletin sur le marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°49 du 24 octobre 2014

LE MARCHE DE L’OIGNON EN CÔTE D'IVOIRE 

1-Situation sur les marchés 
L’oignon de Hollande domine tous les marchés. Les stocks sont bien garnis. Les variétés du Maghreb sont faibles et de rares stocks du violet de la sous-région sont exposés sur certains marchés.
Les prix de gros connaissent une baisse de façon générale, mais les prix au détail se maintiennent. Les premiers camions d’oignon du Niger sont apparus sur le marché d’Abidjan, mais ces quantités demeurent insignifiantes.

Bulletin sur le marché du maïs en Côte d'Ivoire N°48 du 17 Octobre 2014

LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE
Cette semaine, le marché est resté stable dans l’ensemble avec des petites évolutions localisées dans certaines régions. Le niveau des stocks a augmenté dans les zones où les récoltes sont plus intenses. Les prix sont restés inchangés.

Dans le district des Savanes, c’est à Ouangolo que la variation des prix est la plus remarquable. Les prix ont nettement baissés en raison de l’arrivée du nouveau maïs alors que les stocks d’ancien maïs continuent de baisser. A Korhogo, la situation est plutôt stable. L’ancien maïs devient absent sur le marché mais les prix sont restés inchangés.

Dans les autres districts, les producteurs sont plutôt confrontés à une difficulté de séchage de leur maïs. Le temps humide et les pluies empêchent toujours le bon séchage et le stockage du maïs. Les échanges ont baissé et les prix sont restés très faibles. Ils se rapprochent des coûts de production voire en dessous dans les zones comme Bouaké ou Séguéla.

LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Au Mali, le marché est resté stable dans la plupart des régions. A Sikasso, les récoltes commencent et les prix ont connu une légère baisse.

Au Burkina Faso, le marché est resté plutôt calme et stable. Le niveau des échanges est resté le même que la semaine passée. Les récoltes ont commencé dans certaines régions telles que les Hauts Bassins.

LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS
Au niveau international, la situation est toujours dominée par les prévisions de récolte haussières dans les grands pays producteurs et notamment aux Etats-Unis et en Chine. Cependant, les pluies diluviennes ralentissent les récoltes en Europe et font craindre des problèmes de qualité. Dans l’ensemble, les estimations pour la production et l’évolution des stocks mondiaux restent orienté vers une nette hausse de la disponibilité en 2015 et les prix mondiaux devraient donc rester très bas à moyen terme.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES
Le marché est resté très calme et stable cette semaine avec une intensification des récoltes. Les très prix sont très bas tout indique qu’ils devraient le rester sur l’ensemble de la campagne 2014/2015.

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Bulletin sur le marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°48 du 17 octobre 2014

LE MARCHE DE L’OIGNON EN COTE D’IVOIRE

1-Situation sur les marchés

Quelques faits saillants à signaler :
-Les quantités d’oignon de la Hollande sont significativement  importantes sur les marchés, elles alimentent à elles seules bien le marché national ;
- Les variétés du Niger et du Burkina sont absentes de principaux marchés ;
- Les producteurs continuent les mises en place des pépinières.

Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°47, 10 octobre 2014

 

LE MARCHE DE L'OIGNON EN CÔTE D'IVOIRE

Provenance de l’oignon	Niveau d’approvisionnement des marchés	Evolution des prix
Côte d’Ivoire	Légère intensité à Odienné	Prix  stable
Burkina	Absents des principaux marchés	Prix à la baisse
Mali (échalote)	Présent uniquement sur les marchés d’Odienné	Prix stable
Niger	Absents des principaux marchés	Prix stable
Tunisie-Egypte-Maroc	Seul dans la capitale économique où l’on échange cette variété dont les quantités sont moyennes	Prix à la hausse
Maroc	Présence sur les marchés de Ouangolo et de Korhogo	Prix à la hausse
Hollande	Disponibilité moyenne sur les marchés	Prix stable à la hausse

 

Quelques faits saillants à signaler :

- Les stocks se sont vite reconstitués, le niveau de stocks est bon et les prix pour la plupart ont connu une baisse;

-Légère présence de l’oignon local à Odienné (Sokoro) ;

-Seules les variétés importées de la Hollande et du Maghreb sont échangées à l’échelle nationale et le violet se fait dorénavant plus présent sur le marché ;

-Les variétés du Niger et du Burkina se font de plus en plus absentes de principaux marchés.