Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°35, 18 juillet 2014

 

LE MARCHE DE L'OIGNON EN CÔTE D'IVOIRE

Cette semaine, le marché de l’oignon connait encore une légère hausse des prix du fait de l’amenuisement des stocks disponibles. La demande, elle, reste constante.

L’oignon local est de moins en moins disponible, le prix des derniers oignons se renchérissent surtout au détail. Les stocks d’oignon du Burkina et du Niger diminuent progressivement et les nouveaux chargements se font très rares. Malgré l’attente dont il fait l’objet, l’oignon hollandais reste jusqu’à présent toujours peu disponible. Les premiers stocks importés s’écoulent très rapidement et peinent à combler le déficit d’oignon qu

i apparait dans la sous-région.

 LE MARCHE DE L'OIGNON EN AFRIQUE DE L'OUEST

 

Mali : Les prix sont stables sur la majorité des marchés maliens mais en hausse sur quelques-uns. La production locale d’oignon tend à diminuer et déjà certains commerçants passent commande à Abidjan pour de l’oignon hollandais.

Burkina Faso : sur le marché de Bobo-Dioulasso l’oignon local reste dominant même s’il est complété par de l’oignon du Maroc et de petits stocks d’oignons de Hollande. Les prix de gros de l’oignon local restent stables et varient entre 330-400 FCFA/kg.

Sénégal : Ces derniers jours, le Nord du Sénégal a enregistré d’importantes quantités de pluies engendrant des inondations dans les zones rurales et urbaines. Cette situation devrait entrainer pour les semaines à venir, d’importantes pertes de stock d’oignon chez les producteurs et semi-grossistes. Les importations de l’oignon de Hollande sont donc urgentes afin de pouvoir limiter une probable hausse des prix. Les prix de l’oignon local sont stables, il se négocie entre 325-375 FCFA  sur les marchés de gros. 

LE MARCHE INTERNATIONAL DE L'OIGNON

Les quantités d’oignon sont de plus en plus disponibles et les exportations vers l’Afrique de l’Ouest  continuent intensément.

  

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

La hausse de la demande due au mois de Ramadan est difficilement satisfaite en raison d’une offre moins importante. Les importations de la Hollande ou de la Tunisie s’intensifient, mais restent pour l’instant insuffisantes pour répondre à toute la demande en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. La hausse des prix pourrait se maintenir si les stocks ne sont pas reconstitués rapidement.