LE MARCHE DE L’OIGNON EN COTE D’IVOIRE
La demande en oignon est toujours limitée en Côte d’Ivoire tandis que l’offre de produit sur le marché national demeure relativement élevée. Sur tous les marchés, l’oignon du Burkina Faso s’impose grâce à des stocks importants et favorise le maintien d’une légère baisse des prix.
L‘oignon du Burkina-Faso alimente encore bien tous les marchés. Les importants approvisionnements sont contribués à faire chuter les prix. Une nouvelle légère baisse des prix de gros est observée. Ils évoluent entre 225 et 300 FCFA/kg, les prix les plus bas sont logiquement rencontrés dans la région des Savanes. En détail, les prix oscillent entre300 et 500 FCFA/kg. La qualité de certains stocks de ces oignons commence à considérablement baisser là où les stocks mettent trop de temps à être écoulés. L’oignon de la Hollande est moins présent sur les marchés et sa qualité moyenne tend à se dégrader là encore en raison des longues durées de stockage surtout à l’intérieur du pays. Le violet qui s’était déjà retiré en raison de la nette présence des oignons violets de la sous-région, est suivi à présent par le blanc. Abidjan reste le marché sur lequel cet oignon est encore le plus disponible. Mais, les derniers arrivages au port sont de qualité médiocre surtout pour les oignons de petits calibres. Les prix de gros sont restés stables dans l’ensemble et varient entre 200 et 360 FCFA/kg. A Abidjan, les prix sont les plus bas, vu la qualité des oignons reçus, le prix descend jusqu’à 180 FCFA/kg. Au détail, les prix continuent de baisser et oscillent entre 250 et 450 FCFA/kg. Les derniers stocks de l’oignon du Niger sont en train d’être vendus ; peu d’arrivages sont enregistrés. En raison de sa rareté, les prix de cet oignon restent relativement stables et plus élevés que ceux des autres catégories. Les prix de gros observés varient entre 275 et 300 FCFA/kg. En détail, le prix varie entre 300 et 500 FCFA/kg. L’échalote du Mali, est vendue maintenant sur les marchés du Denguélé et du Woroba, toujours en faibles quantités. Les prix sont restés stables à Séguéla mais ont commencé à légèrement augmenter à Odienné. Le prix de gros varie entre 200 et 350 FCFAFCFA/kg et le détail, entre 400 à 700 FCFA/kg. Les premiers oignons locaux sont attendus au courant du mois de février.
LE MARCHE DE L’OIGNON EN AFRIQUE DE L’OUEST
Au Sénégal, le prix de l’oignon hollandais reste relativement stable. La demande en oignon se normalise après la fête du Maouloud ; l’oignon hollandais, s’achète en gros à 400 FCFA/kg en moyenne. La production locale reste toujours attendue.
Au Sud du Mali, la campagne de récolte de l’échalote tend vers sa fin mais une nouvelle récolte s’amorce dans les périmètres irrigués du delta intérieur du fleuve Niger au Centre-Est du pays. Les prix bord-champ ont légèrement augmenté dans la zone de production de Sikasso où le produit commence à se faire rare mais ils sont stables sur les marchés urbains. Les exportations vers la Côte d’Ivoire, pays demandeur, devraient se réduire puis finir par s’arrêter.
Au Burkina-Faso, l’importance de la production locale maintient les prix à des niveaux toujours très bas. Les prix de gros observés sont en moyenne de 250 FCFA/kg au niveau de Bobo-Dioulasso.
LE MARCHE INTERNATIONAL DE L’OIGNON
L’oignon connait une baisse de prix au niveau de la Hollande depuis plusieurs jours en raison d’un manque de demande international et d’une qualité en baisse alors que la première phase de récolte tire à sa fin. En Europe, les producteurs préparent la seconde phase de récolte.
LA SYNTHESE DES ANALYSTES
Comme indiqué la semaine précédente, la baisse des prix s’est prolongée. L’oignon du BurkinaFaso continue de satisfaire la demande malgré le fait que les stocks de l’oignon du Niger tendent à disparaitre et que ceux de la Hollande soient faibles.
Dans de nombreux cas, les détaillants ne répercutent pas la baisse des prix de gros sur les prix au détail car ils doivent assumer des pertes importantes à cause de la pourriture d’une partie de leurs stocks.
Le prix de l’oignon devrait rester bas encore plusieurs semaines alors que la production burkinabè sera complétée par la production locale dans les régions Nord du pays, voire par des importations d’oignon sénégalais au cours du mois de février.
Pour la semaine prochaine, les prix devraient connaitre une stabilité à leurs bas niveaux actuels
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