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jeudi 16 janvier 2014

Bulletin sur le Marché du Maïs en Côte d'Ivoire N°9 du 15 Janvier 2014

LE MARCHE DU MAÏS EN CÔTE D'IVOIRE

L’activité commerciale reste timide après les fêtes de fin d’année. Les prix de l’oignon continuent de chuter avec l’augmentation de l’offre surtout en provenance de la sous-région. Sur les marchés, sont présents l’oignon de Hollande, le violet du Burkina et le violet du Niger en quantités satisfaisantes ainsi que l’échalote du Mali en quantités moindres mais croissantes.

L’oignon d’origine Hollande est présent en bonnes quantités sur tous les marchés même si les variétés violettes sont en quantité très faible en raison de l’apparition du violet de la sous-région qui est beaucoup plus prisé par les consommateurs. Dans l’ensemble, les prix sont encore en baisse sur tous les marchés à l’exception des marchés de gros comme Abidjan et Bouaké, où ils sont restés stables. Les prix de gros oscillent entre 220 et 360 FCFA/kg. Quant aux prix de détail, ils varient entre 300 et 600 FCFA/kg selon les marchés.


L’oignon du Burkina-Faso est disponible à présent sur bon nombre de marchés. Les marchés de l’intérieur sont tous approvisionnés, excepté les marchés du Nord-Ouest ivoirien qui accueillent plutôt les grosses échalotes du Mali. Les prix ont chuté en raison de la grande disponibilité de cet oignon. Les prix de gros rencontrés oscillent entre 250 et 400 FCFA/kg. En détail, les prix varient entre 300 et 500 FCFA/kg. Notons que des stocks constitués pour les fêtes ne sont pas entièrement écoulés.


L’oignon du Niger se fait moins présent sur la plupart des marchés. Sur quelques-uns, il est même absent. Les petites quantités reçues des semaines passées ont été écoulés et les stocks sont actuellement très faibles. Seul le marché d’Abidjan a vu le niveau de ses stocks augmenter cette semaine. Ce nouvel arrivage devrait aider à relever le niveau des stocks de l’intérieur dans les jours à venir. Les prix ont légèrement chuté, les prix de gros observés varient entre 267 et 380 FCFA/kg. Sur les marchés reculés, le prix de gros monte jusqu’à 500 FCFA/kg. En détail, le prix varie entre 300 et 500 FCFA/kg.

L’échalote du Mali, en plus de la région du Denguélé où elle est régulièrement présente, elle fait son entrée sur d’autres marchés comme celui de la région des Savanes. L’importation de l’échalote est de plus en plus importante en raison de la bonne production au Mali et du fort intérêt que lui portent les consommateurs. Le prix de gros est de 450 FCFA/kg ; en détail, l’échalote se vend à 600 FCFA/kg.

Aucune production d’oignon local importante n’est disponible actuellement en Côte d’Ivoire.

LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L'OUEST

A l’image de celui de la Côte d’Ivoire, le marché sous régional de l’oignon connait une baisse quasi générale à l’exception du Sénégal. Dans ce pays, l’Etat maintient sa politique protectionniste vis-à-vis de l’oignon local. Face à une production locale qui n’est pas encore suffisante pour répondre à toute la demande nationale, le prix de l’oignon grimpe rapidement. Ce prix a connu une augmentation de près de 30% en deux jours à 450 FCFA/kg. Ce marché pourrait même attirer une petite partie de la production malienne si la production locale tarde à assouvir la demande sénégalaise.

Au Mali, les récoltes locales d’échalotes continuent de bien approvisionner les marchés. Des exportations de plus en plus intenses continuent en partance vers la Côte d’Ivoire. A l’instar des pays de la sous-région dont les productions sont déjà disponibles, les prix y sont globalement en baisse. L’oignon hollandais, lui, semble de moins en moins demandé et le gel des importations au Sénégal devrait avoir l’effet indirect de baisser la disponibilité de l’oignon de Hollande. D’ici quelques semaines, la production sénégalaise augmentant, l’oignon sénégalais pourrait commencer à arriver sur le marché malien. Les flux entre le Mali et le Sénégal pourraient donc connaitre de fortes variations au cours des prochaines semaines.

Le Burkina-Faso continue de récolter et d’exporter ses productions vers ses pays limitrophes. En raison de sa forte disponibilité et de son succès auprès des consommateurs, cet oignon est mieux vendu au détriment de l’oignon du Niger et de Hollande. Une baisse des prix continue d’être observée au Burkina.

LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS

Les activités reprennent timidement sur le marché international. L’oignon hollandais se cherche de nouveaux marchés face à une baisse de la demande ouest-africaine. Les pays grands importateurs africains (Sénégal, Côte d’Ivoire, Mauritanie) diminuent rapidement leurs importations avec l’augmentation de l’offre locale.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Dans l’ensemble, l’oignon du Niger recommence à approvisionner les marchés de gros, pendant que l’oignon du Burkina-Faso devrait rester très présent encore plusieurs semaines sur tous les marchés ivoiriens. Cette situation de forte disponibilité globale de l’oignon sur le marché ivoirien devrait continuer les semaines prochaines et maintenir les prix bas.

De plus, les importations d’échalote du Mali commencent à gagner d’autres marchés autres que ceux du Denguélé et contribuent à faire baisser également les prix à sur les marchés plus proches du Mali.
La semaine prochaine, les prix devraient rester stables voire baisser là où ils sont encore relativement élevés.

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