LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE
Cette semaine, le marché reste très timide avec très peu de commandes. L’accélération de la récolte pendant ces dernières semaines conduit à une situation de suroffre de maïs sur les marchés, surtout dans les zones de très forte production (Korhogo, Odienné et Séguéla). Les stocks sont très satisfaisants aussi bien chez les producteurs que chez les commerçants qui continuent d’espérer une hausse prochaine des prix avec l’arrivée d’acheteurs venant de la sous-région.
Comparativement à la semaine passée, les prix sont quasiment stables sur l’ensemble des marchés du maïs en Côte d'Ivoire avec toujours les prix les plus élevés à Bouna et Bondoukou. Dans cette partie de la Côte d'Ivoire où la consommation locale de maïs est importante, les besoins restent insatisfaits malgré les commandes passées en zone cotonnière. Les quelques chargement arrivés au cours de la semaine n’ont pas suffi pour cette région où les récoltes ont été moins bonnes du fait de conditions climatiques peu favorables. Au contraire, dans les zones cotonnières où le niveau de production est plus élevé, les producteurs continuent de stocker le maïs en espérant la hausse des prix habituellement observée pendant les mois de mars et avril. Notons que l’activité commerciale gagne en intensité dans les régions du Haut Sassandra et du Woroba alors que les commandes des éleveurs sont importantes et que quelques acheteurs burkinabè venus livrer des oignons repartent avec leurs camions chargés de maïs.
Comparativement à la semaine passée, les prix sont quasiment stables sur l’ensemble des marchés du maïs en Côte d'Ivoire avec toujours les prix les plus élevés à Bouna et Bondoukou. Dans cette partie de la Côte d'Ivoire où la consommation locale de maïs est importante, les besoins restent insatisfaits malgré les commandes passées en zone cotonnière. Les quelques chargement arrivés au cours de la semaine n’ont pas suffi pour cette région où les récoltes ont été moins bonnes du fait de conditions climatiques peu favorables. Au contraire, dans les zones cotonnières où le niveau de production est plus élevé, les producteurs continuent de stocker le maïs en espérant la hausse des prix habituellement observée pendant les mois de mars et avril. Notons que l’activité commerciale gagne en intensité dans les régions du Haut Sassandra et du Woroba alors que les commandes des éleveurs sont importantes et que quelques acheteurs burkinabè venus livrer des oignons repartent avec leurs camions chargés de maïs.
LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Au niveau de la sous-région, l’activité commerciale est restée stable dans l’ensemble même si une légère augmentation des prix au Sénégal pourrait marquer le début d’une croissance des échanges sous régionaux.
Au Burkina, les prix de gros sont stables par rapport aux semaines passées entre 112,5 et 115 FCFA/kg sur le marché de Bobo-Dioulasso mais les ventes de maïs à destination de la capitale restent assez intenses.
Au Mali, les prix bord-champ se négocient entre 80 et 100 FCFA/kg dans la région de Sikasso alors que les prix de gros varient entre 120 et 125 FCFA/kg, la commercialisation reste jusqu’à présent orientée vers les grandes villes du pays.
Au Sénégal, les prix de gros se situent entre 205 et 215 FCFA/kg pendant qu’au niveau bord-champs le maïs se négocie entre 100 et 150 FCFA/kg. Une reprise de la demande des élevages de la région de Dakar semble en train de faire légèrement monter les prix au Sénégal ce qui pourrait relancer les exportations du Mali vers ce pays.
LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS
Le marché physique reste caractérisé par une très bonne disponibilité du maïs. Pas de grand changements actuellement et des prix toujours relativement bas.
LA SYNTHESE DES ANALYSTES
Cette campagne, l’activité commerciale du maïs est beaucoup moins intense comparativement à l’année passée où la campagne avait déjà pris une vive allure dès cette période.
Les producteurs et les commerçants qui continuent de croire en une hausse des prix du maïs les mois à venir conservent d’importants stocks pour obtenir de meilleurs prix de vente pour leurs produits. Cependant, cette situation reste tributaire de l’arrivée incertaine des acheteurs étrangers.
Compte tenu de la très bonne disponibilité en maïs et plus généralement en céréales locales (mil, sorgho) dans les pays de la sous-région, une hausse importante du prix du maïs dans les jours voire les semaines à venir est toujours très peu probable.
Nous continuons de penser qu’une très légère hausse au cours des prochaines semaines est le scénario le plus probable.
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